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Lands’End

Le vépéciste américain tisse sa toile sur la France

Après les États-Unis, la Grande-Bretagne, l’Allemagne, le Japon, l’Italie et l’Irlande, le géant américain débarque sur le Net français, non sans avoir fait une première tentative infructueuse en 1996 pour imposer sa marque via son catalogue de VPC. Sur son site, plus de 10 000 références sont destinées à une population mixte de 35/55 ans.

3 atouts majeurs pour conquérir le Vieux Continent

Face à ses deux principaux concurrents (La Redoute et Les 3 Suisses), Lands’End possède trois atouts. Tout d’abord, celui de la garantie à vie qui permet au client non satisfait de se faire rembourser quand bon lui semble, même si le vêtement est abîmé. Ensuite, l’envoi gracieux d’échantillons de tissus et enfin, le service “shop with a friend”, où deux internautes naviguent ensemble et réalisent leurs achats en temps réel. Courant 2001, la clientèle de Lands’End bénéficiera de la technologie “your virtual model” élaborée par Image Twin et déjà adoptée par les Galeries Lafayette. Ils pourront ainsi essayer, via un mannequin 3D doté de leurs mensurations, les vêtements de leur choix avant tout achat.Dans un premier temps, le dé-taillant se contentera d’acquérir une visibilité en ligne avec une forte présence sur les portails français (MultiMania, Wanadoo…) : “Nous ne souhaitons pas reproduire les mêmes erreurs que boo.com en engageant des dépenses marketing et publicitaires astronomiques”, lance Sam Taylor, vice-président international de Lands’End. Le site français devrait être rentable avant fin 2002.

fr.landsend.com

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Christelle Levasseur