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L’an 2000 a plombé IBM en fin d’année

” Le bogue de l’an 2000 nous a durement frappés au quatrième trimestre “, a reconnu mercredi soir le PDG du constructeur, Lou Gerstner, en présentant ses résultats annuels. Heureusement pour Big Blue, l’ensemble de l’exercice est marqué par une hausse de 7 % du chiffre d’affaires.

De nombreux clients avaient gelé leurs investissements en grands systèmes, en attendant le passage à l’an 2000, selon le constructeur. Résultat : durant les trois derniers mois de l’année, le chiffre d’affaires du groupe a baissé de 4 %. ‘ Et l’impact sur les comptes du géant a été pire qu’on ne pensait ‘, selon Toni Sacconaghi, analyste de la société de bourse new-yorkaise Sanford Bernstein. ‘ Il n’est pas facile, poursuit-il, de mesurer précisément le manque a gagner causé par l’an 2000. ‘ Cependant, la chute des ventes de serveurs de 30 % au quatrième trimestre lui paraît une conséquence directe du bogue.
Heureusement pour le constructeur, le reste des affaires s’est plutôt bien comporté. ‘ Cela témoigne de la force de l’ensemble du portefeuille d’IBM, souligne Toni Sacconaghi, notamment en matière de middleware et de services. ‘ Et, bien évidemment, Lou Gerstner ne pouvait pas passer sous silence le commerce électronique (+ 60 %) dans une entreprise qui a adopté le préfixe ‘ e ‘ pour la moindre de ses activités.
Tout compte fait, les experts de Wall Street, qui ces derniers jours semblaient assez nerveux, sont soulagés. Durant les quelques heures qui ont suivi la présentation des résultats, le titre IBM a gagné plus de 3 dollars.

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Caroline Talbot, à New York