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La vitesse et l’administration font la différence

L’imprimante Lexmark se distingue pour ses possibilités d’administration et sa rapidité d’impression en mode A3. Quant au modèle de Konica, c’est en mode A4 qu’il est le plus véloce.

1. Rapidité et qualité

À partir de l’état de veille, la sortie de la première page prend de 1 min 48 s à 1 min 54 s. En A4 monochrome, le modèle de Lexmark est le plus rapide. Les temps de sortie de la première page s’établissent à
14, 15,1 et 21 secondes chez Konica, Lexmark et Ricoh. En A4 couleur qualité standard, le modèle de Konica est le plus rapide avec 12,48 p/min. Les temps de sortie de la première page ne varient guère entre les modèles (environ 25 s).Le passage en qualité optimale handicape le modèle de Ricoh avec une vitesse qui chute à 5,5 p/min et 78 s d’attente pour la première page. Les deux autres imprimantes conservent la même rapidité. Les vitesses sont
très proches en A3 (8,87 à 9,89 p/min), ainsi que l’attente de la première page, de l’ordre de 16 s. Le passage en qualité optimale impacte encore Ricoh avec une vitesse de seulement 3,36 p/min et 62 s d’attente pour la sortie de
la première page.La qualité du texte est satisfaisante pour tous les modèles. Côté rendu graphique, Lexmark présente un léger défaut de précision de l’image Bitmap. Ricoh et Konica Minolta pâtissent d’un effet de tramage et d’une granularité des
gris en retrait. Le passage en qualité optimale améliore ce dernier point.

2. Coût d’utilisation

Les tests d’autonomie sont réalisés en qualité maximale pour obtenir la plus forte densité de toner. Les mesures effectuées sont, pour tous les constructeurs, supérieures aux valeurs théoriques, en particulier pour Lexmark en
couleurs (plus de 28 000 pages à 5 % pour 14 000 pages annoncées). La meilleure autonomie en noir est obtenue par l’Aficio CL7200 de Ricoh, mais cette dernière recule en couleurs avec plus de 13 000 pages à
5 %, pour 10 000 pages annoncées.Le coût à la page est estimé en ne tenant compte que des cartouches de toner (principal consommable). Les coûts de l’impression en couleurs sont relativement homogènes entre les différents modèles (de 4,15 à 4,29 euros HT
pour 100 pages à 5 %), mais on constate des écarts significatifs en noir (de 0,20 à 0,99 euro HT pour 100 pages à 5 %) avec un net avantage pour Ricoh.

3. Installation et administration

L’imprimante de Ricoh est moins facile à configurer par le panneau de contrôle que les deux autres, car son écran ne possède que deux lignes. Ainsi, le changement de l’adresse IP nécessite plus de manipulations. En revanche, le
changement de l’adresse IP dans l’interface Web d’administration se révèle très simple pour les trois modèles. L’interface du logiciel d’administration de Konica Minolta est nettement en retrait au niveau des informations fournies.Les logiciels gèrent les restrictions, autorisant uniquement les impressions en monochrome, mais seul Lexmark propose en standard une gestion des quotas. La gestion centralisée d’un parc avec découverte automatique, intégration
d’imprimantes tierces et historique des consommations est présente pour tous les modèles.Lexmark propose la mise à jour du microcode, ainsi que le clonage de la configuration d’une imprimante vers d’autres imprimantes. L’opération est possible chez Ricoh, mais doit être réalisée imprimante par imprimante. La
sécurité (droits d’administration et serveurs d’authentification) est bonne chez Ricoh et Lexmark, mais très limitée pour Konica Minolta. Enfin, le suivi des coûts de fonctionnement est disponible gratuitement chez Lexmark, en option payante pour
Ricoh, et très limité chez Konica Minolta.

4. Sécurité et environnement

Les imprimantes de ce banc d’essai comparatif sont globalement bruyantes en impression et présentent un niveau sonore acceptable en attente d’impression. Le modèle de Konica Minolta est un peu moins bruyant en impression, mais
son niveau sonore est plus pénible en attente. Tous les modèles disposent d’une fonction de contrôle de sortie des impressions par entrée d’un code PIN. Lexmark propose même un module d’imputation des coûts dans le logiciel d’administration.Les travaux sécurisés sont stockés sur le disque dur (les données sont chiffrées chez Lexmark) avec un délai d’expiration programmable sur les modèles de Lexmark et Konica Minolta. Enfin, Ricoh et Lexmark proposent une fonction
de chiffrement des données du poste de travail vers l’imprimante, mais sa mise en ?”uvre est difficile (logiciel propriétaire et protocole IPP pour Ricoh, client IPSec de Windows pour Lexmark).

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François Bedin