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La transmission optique, prélude à une généralisation des très hauts débits

L’explosion du trafic accroît les besoins en fibres et en technologies de transmission. Le débit de 40 Gbit/s sur une longueur d’onde est désormais atteint.

Face à la demande croissante de bande passante, notamment liée à l’essor d’Internet, la bataille des infrastructures est engagée entre opérateurs télécoms. Toutefois, les technologies telles que Sonet, outre-Atlantique, ou SDH (Synchronous digital hierarchy), en Europe, exploitent insuffisamment la bande passante. Pour améliorer les débits, de nouvelles techniques de transmission sont apparues, à l’instar du multiplexage d’ondes WDM (Wavelength division multiplexing) et de ses dérivés, le Dense WDM ou le Super Dense WDM. Les technologies tel le WDM, lancé en 1996, optimisent non seulement la bande passante, mais réduisent aussi les coûts d’infrastructures de l’opérateur.

France Télécom, séduit par la fibre de Pirelli

A Genève, Pirelli Câbles et Systèmes présentait, en première mondiale, sa plate-forme opérationnelle à 40 Gbit/s sur un anneau optique hybride évolué DWDM. Une vitesse obtenue grâce à sa technologie Soliton. Les tests montraient différents trafics, tels IP et ATM, cohabitant selon quatre niveaux de vitesse : 622 Mbit/s, 2,25 Gbit/s, 10 Gbit/s et 40 Gbit/s. FreeLight, la fibre utilisée pour cette démonstration de réseaux terrestres, est conçu pour les réseaux à haute capacité. France Télécom a choisi la plate-forme DWDM Wavemux 6400, de Pirelli, pour son réseau de transmission paneuropéen, et a également retenu Alcatel, pour un futur déploiement de son infrastructure physique. ;

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par Olivier Ménager