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La terrifiante beauté du diable

Diablo II reste dans la droite ligne de Diablo. Mais il est plus riche et plus détaillé. Pour le plus grand plaisir de ceux qui luttent contre le Mal.

La grande star est de retour. Bien sà”r, elle s’est fait attendre. Les bruits les plus fous ont couru. On l’a dit fatiguée, vieillie, indigne des folles espérances qu’elle suscitait. On a craint un instant d’atteindre le pire Finalement, on approche du meilleur ! L’univers de Diablo II est encore plus vaste que dans le premier épisode, c’est-à -dire gigantesque ; les graphismes sont encore plus détaillés, c’est-à -dire magni-fiques ; l’intrigue est toujours plus complexe, c’est-à -dire captivante. Il s’agit toujours, coûte que coà”te, d’éradiquer le Mal et ses démons de la surface de la terre. Car Blizzard, son éditeur, n’a rien renié de ce qui a fait l’énorme succês deDiablo (2 millions d’exemplaires vendus dans le monde depuis son lancement en 1997). L’éditeur a simplement réutilisé, et étoffé, les idées-forces de ce jeu pour adultes, inclassable, à la frontiêre de l’action et du jeu de rôle, qui mériterait une catégorie à lui seul.Il y eut, dans l’histoire des jeux sur PC, un avant et un aprês Diablo. On a d’abord quitté les affrontements au ” tour par tour ” pour entrer de plain-pied dans les combats en temps réel. Puis, on a baladé des personnages en 3D dans de superbes décors en 2D. Et on a associé diverses quêtes secondaires, éléments spécifiques des jeux de rôle, à un scénario linéaire, typique des jeux d’action et d’aventures. Que dire enfin de la simplicité d’utilisation ? Diabolique ! Un clic pour jeter un sort et un mouvement de souris pour déplacer un personnage !Il ne faut pas attendre du second opus des bouleversements d’une telle ampleur, mais ceux qui espéraient de la nouveauté seront comblés. Tout d’abord, plus d’options : les sorts, les armes, les objets, les potions et les armures se comptent désormais par milliers ! Ensuite, plus de décors : quatre villes ainsi que des territoires plus vastes et plus détaillés servent de point de départ et de carrefour aux joueurs dans les quatre grands chapitres de cette fabuleuse histoire de Mal absolu. Et, enfin, plus de choix : au début de l’intrigue, vous aurez à choisir votre avatar parmi cinq classes de personnages (contre trois précédemment) : l’Ensorceleuse (magie et potions), l’Amazone (corps à corps et armes), le Barbare (force et résistance), le Paladin (foi et pureté), et le Nécromancien (sorcellerie macabre). Chacun d’eux possêde plus de trente caractéristiques qu’il faut définir avant de partir à l’aventure sur les parcours tortueux de ce chef-d’?”uvre d’Heroic Fantasy.Le résultat est proche de l’envoûtement. A tel point que vous finirez vite par oublier le systême de sauvegarde, incohérent et indigne d’un jeu de cette qualité, ainsi que la capacité d’affichage, limitée àune seule, et décevante, résolution (640 X 480) afin de gagner en fluidité. Même les quelques hésitations graphiques du premier niveau (le plus ancien) ne pourront gâcher votre plaisir : Diablo, la star l’unique, est enfin de retour !

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Eric Connehaye