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La technologie: la virtualisation garantit, en théorie, des changements de technologie sans douleur

L’objectif des serveurs de virtualisation est d’émuler bandes et lecteurs, tout en remplissant intelligemment les cartouches physiques.

Les systèmes de virtualisation ont été conçus pour optimiser le taux de remplissage des cartouches et donc réduire le nombre de cassettes à gérer. Les trois principaux constructeurs de ces plates-formes sont IBM (Virtual Tape Server), StorageTek (Virtual Storage Manager) et Neartek (Virtual Library Manager). Généralement utilisé dans un environnement grand système, un serveur de virtualisation intercepte les données à sauvegarder, les stocke sur son espace disque – qui sert de tampon – et les vide, au rythme de la disponibilité des bandothèques qui lui sont rattachées, selon des algorithmes optimisant le remplissage des cartouches. Cela étant, le serveur principal et ses applications continuent de ” voir ” les anciennes cartouches.Dans le cadre d’une migration, et contrairement à ce qui se passe lors d’une conversion de bande à bande, les jobs à écrire ne précisent comme destination ni le numéro de la nouvelle cartouche, ni le numéro de lecteur (ou de bandothèque), mais simplement le système de virtualisation cible. A charge pour ce dernier, à l’aide de son logiciel intégré de gestion de catalogues, d’établir les correspondances avec les équipements physiques. Une fois le système de virtualisation opérationnel, l’utilisateur pourra donc changer de technologie de bande sans rien modifier au niveau des applications, en faisant cohabiter pendant quelque temps l’ancienne et la nouvelle bandothèques. Pourvu, toutefois, que le dérouleur cible soit supporté. Pas évident. Ainsi, le VTS d’IBM et le VSM de StorageTek ne gèrent que leurs propres robots. Seul le système de Neartek est ouvert à plusieurs types de lecteurs.

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Vincent Berdot