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La SETI, sinon rien ?

Le calendrier des salons de l’année prochaine devra tenir compte de la morosité du marché et de la déception des visiteurs de cette année.

Après une guerre stérile Fiht contre SETI, qui a conduit à la tenue simultanée des deux salons en 1999 et une édition 2000 commune morose, 2001 a été l’occasion d’une SETI réunifiée qui en a déçu plus d’un. Et chacun de tenir pour responsables, outre la morosité du marché, le gigantesque CeBIT prévu dans deux semaines.L’an prochain, la SETI pourrait se tenir après le CeBIT, promet l’équipe d’organisation. Juste après ? Ça donnerait l’occasion aux visiteurs de voir si les annonces du CeBIT sont suivies d’effet. Encore faudra-t-il que les exposants acceptent de participer à deux salons aussi rapprochés.Plus longtemps après ? L’effet de traîne des annonces du CeBIT ne jouerait plus son rôle. Que resterait-il à la SETI, alors que les lancements de produits se font aux quatre coins du monde et hors des salons ? Le tout est de savoir si nous voulons un grand salon parisien ou pas. La tenue d’un nombre toujours plus grand de microsalons spécialisés va à l’encontre de cette idée.Mais c’est d’abord aux filiales françaises des grands de l’informatique de se poser cette question et de convaincre leur maison mère. Les exposants critiquent, mais ce sont eux qui font l’intérêt d’un salon. Qu’ils sy mettent, les visiteurs suivront.

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Claude Piriou