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La sécurité est à étoffer

Les produits demandés aux constructeurs pour les tests devaient répondre aux exigences suivantes : un routeur ADSL, une interface Ethernet 10-100BaseTX, et un coupe-feu intégré.Nous avons…

Les produits demandés aux constructeurs pour les tests devaient répondre aux exigences suivantes : un routeur ADSL, une interface Ethernet 10-100BaseTX, et un coupe-feu intégré.Nous avons choisi de tester sept routeurs, dont aucun n’était, au moment du banc d’essai, recommandé par France Télécom. Ces équipements font office de modems et de routeurs ADSL. Ont ainsi été testés l’OfficeConnect 812, de 3Com ; le Speed Touch Pro, d’Alcatel ; le Cisco 827, de Cisco ; le DIVA 2440, d’Eicon ; le SpeedStream 5660, d’Efficient Networks ; le R6100 de Netopia ; et, enfin, le Prestige 643, de ZyXEL.

Des débits homogènes

La rapidité est, bien évidemment, le plus important des critères de sélection d’un routeur ADSL, puisque celui-ci doit assurer une connexion à hauts débits pour Internet.De ce point de vue, la lecture des résultats des tests de notre laboratoire montre que les sept routeurs ADSL analysés présentent très peu de différences. Tous s’approchent des débits théoriques annoncés sur Netissimo 2, soit 256 kbit/s en émission et 1 024 kbit/s en réception. Pour ces tests, des fichiers de 1 Mo et de 3 Mo ont été émis (de la station vers le Net) et téléchargés (du Net vers la station). Le routeur le plus rapide a été celui de ZyXEL sur l’ensemble des tests, suivi de près par 3Com, le routeur de Cisco fermant la marche. Cependant, les résultats de ces tests sont à considérer avec prudence, de nombreux paramètres étant dépendants de France Télécom.En matière de déploiement, tous les routeurs sont équipés d’au moins un port Ethernet et un port ADSL.Il est à noter que le routeur d’Eicon propose un port USB. Tous les constructeurs ont intégré dans leurs équipements un assistant graphique de configuration pour la première connexion à Internet. Celle-ci a d’ailleurs été facilitée, en ce qui concerne le DIVA 2440, d’Eicon, par une fonction de détection automatique des paramètres VPI/VCI (Virtual path identifier/Virtual channel identifier) et par l’encapsulation, évitant ainsi la saisie manuelle des paramètres de connexion. À l’opposé, l’installation des produits d’Alcatel ou de Cisco requiert plus d’expérience de la part de l’utilisateur.Les sept routeurs étudiés par notre laboratoire utilisent les protocoles d’encapsulation PPP, PAP (Password authentication protocol) et Chap (Challenge-handsake authentication protocol). Ceux-ci sont nécessaires pour ouvrir une session chez le fournisseur d’accès Internet. De même, la translation d’adresses PAT (Port address translation) et NAT (Network address translation) est au menu de chacun des routeurs testés.

Les sessions en question

Un routeur qui accepte un nombre élevé de sessions sera intéressant pour une entreprise. Nous pensons aux routeurs des sociétés ZyXEL et Cisco. À l’opposé, trois routeurs, ceux de 3Com, d’Eicon et de Netopia, sont plus limités en nombre de sessions. En matière de sécurité des connexions, seul le Cisco 827 supporte les protocoles Radius et Tacacs, alors que le routeur de Netopia ne gère que le protocole Radius, les autres n’en supportant aucun des deux. Tous les routeurs offrent les filtres réalisables sur les ports WAN et LAN. Ils peuvent configurer des filtres sur les adresses IP en source et en destination et par port TCP.

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Frédéric Bergé