La sauvegarde n’est qu’un élément d’une politique de sécurité globale

Selon le Center for Research Information System, 80 % des entreprises disparaissent dans les deux ans suivant une perte de données importantes. Paradoxalement, une étude réalisée par Seagate indique que seulement 27 % des entreprises françaises incluent la sauvegarde et la restauration de leurs données dans leur stratégie de sécurité. “C’est une question fondamentale de gestion des risques, mais il semble que beaucoup d’entreprises n’aient pas calculé les coûts associés à la perte de données et à la non-disponibilité d’applications critiques“, indique Philippe Boyon, directeur marketing de Quadratec. Hervé Lequippe, chef de produit chez Véritas dresse un autre constat. “Si 95 % des entreprises se sont occupées de sécuriser la sauvegarde des données sur leurs serveurs, le point névralgique demeure encore la protection des postes de travail et surtout des portables, très exposés au vol. “

Mettre en ?”uvre une politique générale de sécurité des données

La mise en place d’une politique de sécurité passe par le calcul, pour chacune des applications, du coût de l’indisponibilité d’accès aux données. Il faut définir ensuite les contraintes de restauration, c’est-à-dire le délai maximal imparti pour redémarrer une activité. Enfin, une fois le système de sauvegarde en place, “des tests doivent être régulièrement effectués pour vérifier que les lecteurs fonctionnent bien, que les bandes ne sont pas détériorées et que les délais de restauration sont acceptables “, souligne ainsi Hervé Lequippe. La sécurité constitue également un axe important de recherche des éditeurs. Networker 6, la dernière version du logiciel de Legato vise à améliorer l’architecture des index. “En cas de crash du pilote de sauvegarde, on peut retrouver plus facilement les données sur les bandes “, explique Marc Landwernin, responsable avant-vente. Quadratec avec Time Navigator 3. 5 optimise les procédures de redémarrage du serveur de sauvegarde à partir d’un catalogue de ” boot “. Veritas, avec son initiative Vertex, réplique à l’architecture Celestra de Legato. Cette dernière repose sur des fonctions de snapshot (image figée) qui permet de déclencher autant de sauvegardes souhaitées en mode blocs de données, et de cartographie de données (mapping) permettant en cas de crash sur un disque, de garantir la cohérence des données que l’on désire sauvegarder.

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