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La rémunération des ingénieurs NTIC a fortement grimpé en 2000

Les ingénieurs informatiques et télécoms ont connu les plus fortes progressions de salaire l’an dernier. Et perçoivent des stock options.

L’année 2 000 a été faste pour le porte-monnaie des ingénieurs high-tech. Selon la dernière enquête (*) du Conseil national des ingénieurs et des scientifiques de France (CNISF), les ingénieurs des sociétés de conseil et d’études, des SSII et des entreprises télécoms ont connu les plus fortes progressions de salaire avec, respectivement, des hausses de 13,1 ; 9,6 et 11,5 %. A titre de comparaison, la progression moyenne pour l’ensemble de la profession s’établit à 8,1 %.Si l’on s’en tient au salaire moyen, les SSII et les entreprises télécoms proposent toutefois des salaires proches de la moyenne nationale. Un état de fait qui se justifie en observant la pyramide des âges. 42,7 % des ingénieurs des SSII ont moins de trente ans (contre 24,8 % pour l’ensemble de la profession), et 70 % des ingénieurs télécoms ont moins de quarante ans (57 %). Cette relative ” faiblesse” des salaires est compensée par le versement de stock options. Une pratique presque trois fois plus courante dans les télécoms que dans les autres secteurs : 36 % des ingénieurs en ont reçues l’an dernier.

Une hausse plus forte des effectifs des ingénieurs

Autre avantage plus palpable, 87 % des actifs des SSII et 91 % de ceux des télécoms, employés dans des entreprises de plus de vingt salariés, bénéficient d’un dispositif de réduction du temps de travail. En effectif, l’informatique gagne aussi des points. Si la fonction “ études, recherche & développement ” reste la plus représentée (30,7 %), elle est quasiment rattrapée par l’informatique (29,9 %), dont le poids progresse de manière spectaculaire. Les informaticiens enregistrent une hausse annuelle de leur effectif de 8 %, contre respectivement 4 et 5 % pour les ingénieurs d’études et les technico-commerciaux.A l’occasion de cette quatorzième édition de son enquête annuelle, le CNISF a fait apparaître un nouveau secteur : la “ nouvelle économie “. Les personnes interrogées avaient le libre choix de se classer ou non dans cette nouvelle catégorie, la double appartenance à un secteur “traditionnel” étant maintenue. Résultat : 67 000 ingénieurs diplômés ?” sur les quelque 500 000 identifiés ?” se réclament de la net économie. Combien seront-ils en 2001?(*) L’étude a porté sur près de trente mille réponses d’ingénieurs diplômés, domiciliés en France ou à l’étranger, et issus de plus de cent formations.

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Xavier Biseul