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La recherche en informatique française regroupe ses ressources

Le CNRS, l’Inria, Polytechnique et Paris-Sud XI fédèrent leurs laboratoires. Un futur bâtiment accueillera 140 chercheurs et enseignants.

Dans le contexte actuel de restriction budgétaire, l’union fait plus que jamais la force. Polytechnique, Paris-Sud XI, l’Inria et le CNRS ont ainsi décidé d’unir leurs efforts dans le domaine de la recherche en
informatique fondamentale et appliquée.L’école prestigieuse, l’université et les deux centres de recherche publique ont officialisé, vendredi dernier, la création d’un Pôle commun de recherche en informatique (PCRI). En activité depuis déjà plus
d’un an, ce PCRI fédère leurs laboratoires respectifs : Futurs, récemment créé à l’Inria ; LIX, unité mixte de recherche (UMR) de l’école Polytechnique et du CNRS ; et LRI, autre UMR entre l’université
Paris-Sud XI et le CNRS.Les équipes du PCRI seront regroupées sur le plateau de Moulon à Saclay (Essonne). La première pierre de ce bâtiment, d’une surface à terme de 6 000 mètres carrés, devrait être posée en janvier 2004. Le site pourra
accueillir 140 chercheurs, enseignants et personnels techniques, ainsi qu’une centaine de doctorants et post-doctorants.

Quatre axes de recherche

Fort d’une dotation de 9,15 millions d’euros, le PCRI axe ses recherches sur la qualité du développement logiciel et les technologies web. Quatre chantiers ont déjà été initiés. Ainsi, le projet Logical porte sur la
certification de logiciels zéro défaut dans les domaines sécuritaires (logiciels embarqués, commerce électronique…).In Situ vise à développer de nouvelles interfaces, adaptées ou adaptables au contexte d’utilisation, notamment dans le contrôle aérien. Autre projet, Gemo concerne le repérage sur le web et l’intégration de données
hétérogènes. Enfin, Tanc s’attaque à la cryptologie appliquée à la sécurité des réseaux.Sous la direction de Marie-Claude Gaudel, professeur à Paris-Sud XI, les équipes du PCRI se sont assignées d’autres défis comme la programmation sur machines ultrarapides (teraflop et plus) ou la bio-informatique post-génomique.

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Xavier Biseul