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La radio numérique terrestre prête à donner de la voix

Après la télévision, la radio fait sa révolution numérique. Une transformation qui se heurte aux réticences de nombreuses radios associatives et des auditeurs, qui devront s’équiper de nouveaux récepteurs coûteux.

Après la TNT, voici la RNT, pour radio numérique terrestre. Les premières expérimentations démarrent cet été à Paris, Nice et Marseille, dans le cadre de la modernisation des réseaux de diffusion audiovisuelle, engagée par le gouvernement. Le but de cette évolution techologique ? Remplacer progressivement la diffusion radiophonique analogique par une diffusion numérique.

Terminées les grandes ondes et la bande FM, les stations produiront un signal audionumérique composé de bits et d’octets. Une transformation identique à celle qu’ont connue le disque vinyle, remplacé par le CD et le MP3, la photo et la vidéo, devenues numériques, et la télévision avec l’arrivée de la TNT.

Son, texte et images

Pour la radio, le passage au numérique promet une meilleure qualité sonore, une libération des fréquences, propice à l’apparition de nouvelles stations, et la diffusion de texte et d’images en même temps que le son. Pas sûr toutefois que les Français acceptent facilement la RNT et, à terme, quand la plus grande partie du territoire sera couverte par le nouveau média, l’interruption de la FM. Les heures du petit transistor que l’on emporte avec soi dans la salle de bains sont donc comptées, de même que les dizaines de millions d’autres modèles qui équipent les foyers français (lire l’encadré ci-contre) ; ils devront être remplacés par des récepteurs numériques beaucoup plus coûteux. En attendant la date officielle d’arrêt de la radio telle qu’on la connaît aujourd’hui, le point sur cette nouvelle technologie en quatre questions-réponses.

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