Passer au contenu

La loi de Panurge

Lundi 27 août 2001. Terminé la bronzette ! Faut replonger dans le grand bain. Coup d’?”il sur les gazettes. John Chambers, l’emblématique patron de Cisco, nous…

Lundi 27 août 2001. Terminé la bronzette ! Faut replonger dans le grand bain. Coup d’?”il sur les gazettes. John Chambers, l’emblématique patron de Cisco, nous apprennent-elles, a informé les marchés que sa flamboyante entreprise a perdu beaucoup d’argent, mais que, finalement, elle a touché le fond, et que, faute d’aller mieux dans l’avenir tout de suite, elle n’ira pas plus mal à partir de désormais. On déprime tellement et depuis si longtemps au Nasdaq qu’il n’en faut pas plus pour s’étourdir d’un rien d’allégresse. Le marché des valeurs technologiques américain prend plus de 4 % et, du même coup, en vertu de la loi de Panurge, il euphorise la quasi-totalité des places boursières de la planète. Ouf ! L’arrière-saison sera belle. . . Patatras ! Mercredi 29 de la même semaine du même mois de la même année – aujourd’hui, donc – les statistiques américaines sur le moral des ménages américains – pas bonnes – renvoient les boursiers à leurs antidépresseurs habituels. Car, en vertu de la loi de Panurge…?” rage, ô désespoir… Pas une bribe d’optimisme à se mettre sous la dent ? Si, pourtant. Les gazettes opiniâtres nous révèlent deux évènements propres à nous revigorer le moral : le maître universel de la musique soffre un Olympia, et Microsoft, paraît-il, ressuscite quelques morts pour pétitionner contre le harcèlement des juges…Bon ! Eh bien, finalement, il est temps de se remettre au travail. Bonne rentrée à tous !

🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.


Jean-François Ruiz