La transaction sera réglée par échange d’actions, pour un montant de 1,1 milliard de dollars. Les actionnaires de QXL détiendront une majorité (56 % environ) de la nouvelle société.Au-delà des enchères entre particuliers, les deux associés se positionnent comme des intermédiaires entre les internautes et des grossistes. Ricardo est, de plus, présent dans les enchères interentreprises.A eux deux, les sites annoncent 1,2 million d’utilisateurs enregistrés à travers l’Europe (voir encadré ci-dessous). Mais cette implantation très vaste géographiquement ne signifie pas forcément que QXL Ricardo domine le secteur des enchères. En effet, à terme, seuls un ou deux sites par pays pourront survivre.C’est donc surtout la consolidation dans les pays où les deux acteurs sont présents (Allemagne, Grande-Bretagne, Pays-Bas) et ceux où l’une des deux sociétés est numéro un (Norvège, Suisse et Suède) qui leur permet maintenant de constituer un bloc suffisamment solide face à eBay.Reste que le sud de l’Europe (Espagne, France et Italie) ne sera pas bouleversé par cette annonce, les deux sociétés n’étant pas dans le classement de tête. “ Les prochains combats se situent bien dans la zone latine et en Europe de l’Est “, confirme Olivier Creuzy, directeur de QXl France, qui refuse de considérer la partie perdue, arguant du développement embryonnaire de l’Internet dans ces contrées.En attendant, cette consolidation pourrait bien donner des idées aux acteurs français qui ne possèdent pas une couverture suffisante en Europe. Trois solutions : se regrouper, se jeter dans les bras de QXL ou, mieux, attendre une proposition d’outre-Atlantique.
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