La France veut protéger ses fleurons technologiques
Le gouvernement précise sa liste des secteurs industriels protégés contre les rachats par des groupes étrangers.
Petites ou grandes, toutes les entreprises sont concernées
En effet, une entreprise doit d'ores et déjà demander une autorisation préalable à l'Etat si elle veut céder à un groupe étranger une partie de ses activités liées à la sécurité nationale. La vente peut tout bonnement être refusée. Ou acceptée sous certaines conditions.' Je suis satisfait d'avoir été suivi. C'est un premier pas. Cela montre qu'on n'est plus soumis au dogme ultralibéral et qu'on ne fait plus preuve d'une extrême naïveté vis-à-vis de la mondialisation, comme c'était le cas auparavant ', s'est exprimé le député Bernard Carayon, auteur d'un rapport sur la sécurité économique, dans un entretien accordé au quotidien Le Monde.Cette mesure de blocage ne concerne pas uniquement les entreprises cotées en bourse, telle Gemplus, détenue à plus de 26 % par le fonds américain Texas Pacific Group. Désormais, toute jeune pousse technologique à la recherche de nouveaux relais de croissance pourrait être contrainte de se priver de la puissance industrielle et financière d'un acquéreur étranger.A terme, cette restriction pourrait également fermer une porte de sortie aux fonds de capital-risque, ces investisseurs qui soutiennent les entreprises innovantes dans leurs premières heures. Les financiers font souvent, lors d'une cession industrielle, des plus-values supérieures à celles quils auraient réalisées à la Bourse.-
Dimitri de NANCY
On invéstit pour les pôles technologiques (1 milliard d'euros si mes souvenirs sont bons), on bloque les rachats de firmes technologiques, on réhausse les diplômes français pour rendre ceux qui sortent des écoles égaux face aux pays anglophones. Mais où est le résultat?
Excusez-moi, mais si vous les voyez dites-moi ou.
Je trouve que c'est beaucoup de grandes paroles pour vraiment peu de choses.
Peut être que les résultats se verront sur le long terme mais bon çà tarde un peu à mon goût. -
Ch'man
Salut,
je fais partie également d'une boîte de sécu française : à mon avis le mieux est de vendre votre techno en OEM (pas de lien capitalistique donc) qui, à ma connaissance, n'est pas soumis à restriction sauf si cette techno contient du chiffrement. Dans ce cas, selon la longueur de la clé il faut une autorisation/déclaration d'exportation de la part de l'exportateur auprès de la DCSSI.
A+ -
jerometemp
Bonjour,
Nous sommes une boite de sécu francaise et éditeur d'un parefeu authentifiant. Nous sommes en relation avec la filiale israélienne d'une boite américaine (un peu l équivalent d'Alcatel là bas ...) qui est vraiment intéressée par notre techno et souhaite l'intégrer dans un de leur produit (pour le revendre ensuite sous leur nom).
Pour info, le source est sous GPL pour la partie serveur, mais aussi pour le clients sous GNU/Linux. Seul le client Windows est sous licence commerciale (donc code non diffusé) et c'est celui là qu'ils veulent acheter (sources bien sur).
Pensez vous que nous en avons le droit (il ne s'agit pas de parts de la boite bien sur mais juste d'une partie de la techno ...) ?
Parce que ce type de phrase est super ambigue .... "En effet, une entreprise doit d'ores et déjà demander une autorisation préalable à l'Etat si elle veut céder une partie de ses activités liées à la sécurité nationale à un groupe étranger. La vente peut tout bonnement être refusée. Ou acceptée sous certaines conditions.3
Merci par avance.
Jérôme
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