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La France, cible privilégiée des cyberattaques avancées

Notre pays figure dans le Top 5 des pays européens les plus touchés par les attaques informatiques ciblées et détient même le record du nombre de secteurs économiques frappés par ces pros du cybercrime.

Tous les secteurs économiques y ont droit, de la finance à l’agriculture en passant par la high-tech et les universités : les attaques informatiques avancées et ciblées (Advanced Persistent Threat, APT). Elles sont réalisées par de véritables professionnels du cybercrime, s’appuient sur des outils particulièrement sophistiqués et poursuivent un but généralement financier ou politique : vol de données, demandes de rançon, espionnage, etc.

D’après FireEye, une société spécialisée en cybersécurité, ces attaques APT commencent à devenir un véritable fléau pour l’Europe. Elles représentent environ 20 % de l’ensemble des infections informatiques recensées par poste de travail dans nos contrées. La France figure en cinquième position parmi les pays européens qui totalisent le plus d’attaques APT, derrière l’Allemagne, le Royaume-Uni, la Suisse et le Luxembourg. Mieux : notre pays se retrouve en tête de classement si l’on raisonne en nombre de secteurs économiques touchés, au même niveau que l’Angleterre (12 contre 9 pour l’Allemagne). Bref : presque tout est bon à prendre chez les Français !

Les secteurs européens qui attirent le plus ces cybercriminels professionnels sont les organisations gouvernementales et les services publics (25 %), la finance (22 %), la santé et l’industrie pharmaceutique (12 %), les télécoms (10 %) et les high-tech (10 %).

Pour bien se rendre compte de la gravité du problème, il faut savoir que ces attaques avancées et ciblées sont rarement bloquées et qu’elles ne sont détectées qu’au bout de 229 jours en moyenne. Les attaquants ont donc tout leur temps pour siphonner tranquillement les données sensibles de notre tissu économique…

Source :

FireEye

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Gilbert Kallenborn