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La FNAIM délaisse le client-serveur pour le client léger

Confrontée au vieillissement de son parc informatique,la FNAIM décide de revoir son architecture et d’utiliser des clients légers.

PC à bout de mémoire, pannes matérielles à répétition, appels d’utilisateurs en difficulté : l’équipe informatique de la FNAIM n’avait plus assez de ses journées pour gérer son parc de PC. Elle courait sans répit de l’un à l’autre de ses deux sites où est installée la FNAIM, dans deux arrondissements parisiens reliés par un lien fibre optique. “Fin 2001, nos Pentium II cadencés à 350 MHz avaient atteint l’âge respectable de trois ans et commençaient réellement à être en fin de vie, se souvient Fabrice Lefebvre, responsable informatique et technique. À cette époque, nous avons fait migrer nos deux serveurs NT 4 vers six nouveaux serveurs Windows 2000, chacun dédié à une application particulière. Nous n’envisagions alors qu’une architecture client-serveur et nous nous posions la question de la supervision des postes de travail.”Prestataire historique de la FNAIM, la SSII DIS Informatique conseille alors à la fédération d’étudier une solution à base de clients légers. “Nous avons réalisé une maquette qui nous a convaincus”, poursuit Fabrice Lefebvre, qui se lance alors dans l’audit approfondi du réseau et des applications utilisées : “Nous avons vérifié que chacune de nos applications pouvait être exploitée en mode client léger. Les applications commerciales ou les développements internes ne posaient aucune difficulté. Seules quelques migrations ont été nécessaires, comme passer d’Office 97 à Office XP.” Quant au réseau, en 100 Mbit/s full duplex de bout en bout, il supporte la charge sans problème. La FNAIM dessine alors une architecture fondée sur ses six serveurs, dont un IBM xSeries 360 biprocesseur, avec Windows 2000 qui gère les clients légers. “Nous utilisons le protocole Citrix ICA plutôt que RDB de Microsoft, trop gourmand en ressources réseau”, commente Fabrice Lefebvre.Quant aux postes de travail, ils ont été remplacés par des terminaux 1200LE de Wyse Technology.

Bien définir l’espace disque nécessaire sur le serveur

Seuls les anciens écrans ont été conservés. “Le plus difficile a été de calculer la volumétrie des informations pour définir l’espace disque nécessaire sur le serveur. Nous avons dû vérifier sur chaque poste le volume d’informations exploité. J’en ai profité pour refaire la documentation de l’entreprise et mettre à jour nos licences”, poursuit Fabrice Lefebvre. Pour gérer les impressions, seule la réaffectation des imprimantes sur le réseau a été nécessaire.La migration des données s’est effectuée en une nuit, tandis que le déploiement matériel s’est déroulé sur deux jours. “Nous avons préparamétré sur le serveur une liaison FTP pour chaque poste de façon à automatiser la connexion à l’allumage”, explique Fabrice Lefebvre, qui conclut : “Le seul vrai problème a été le choc psychologique des utilisateurs. Habitués à leurs vieux PC bruyants et encombrants, ils ont eu l’impression de rétrograder technologiquement. Mais de simples discussions ont suffi à les rassurer.”

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Stéphanie Renault