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La Cnil rassure les usagers des vélos publics parisiens

A quelques jours du démarrage du projet Vélib dans la capitale, la Commission a publié une notule concernant les conditions d’enregistrement et de stockages des données.

‘ Les ‘ vélos en toute liberté ‘ respectent-ils vos libertés ? ‘ C’est le titre accrocheur d’une notule de la Commission nationale de l’informatique et des
libertés (Cnil), dans laquelle elle fait le point sur la question de la protection des données personnelles dans le cadre du projet Vélib. Porté par la Mairie de Paris, il consiste à mettre à disposition
10 000 vélos, garés sur 750 stations d’accueil, à partir du dimanche 15 juillet. La Cnil dit avoir travaillé avec la Ville pour que le système Vélib
‘ prenne en compte la liberté d’aller et venir anonymement ‘, dixit.La note, publiée en ligne, renseigne les internautes sur les informations enregistrées dans le cadre d’un abonnement. Pour les abonnements de courte durée ?” de un à sept jours ?”, aucune information personnelle ne
sera détenue par la société Somupi, le sous-traitant. A contrario, pour les abonnements de longue durée ?” un an ?”, les données de validation (lieux de prise et de restitution du vélo) seront collectées
et rattachées à l’identité de l’abonné.

Un stockage des données personnelles très encadré

Concernant le stockage des données, les informations relatives à la gestion de l’abonnement seront conservées vingt-quatre mois, à l’exception des données de validation, précise la Cnil. Cette dernière, après concertation avec la Ville,
a obtenu une révision de la politique initiale sur certains points.Les trajets de moins d’une demi-heure pour les abonnements de longue durée seront rendus anonymes immédiatement après le calcul de la durée du trajet. Quant aux trajets de plus d’une demi-heure, ils seront conservés pendant cinq jours
afin de laisser à l’usager la possibilité de contester sa dernière facturation. Car, en dehors du coût de l’abonnement, les usagers seront également facturés sur la base du temps de la location.Enfin, pour les détenteurs de la carte de transport Navigo, qui souhaiteraient l’utiliser comme support pour l’abonnement Vélib, la Cnil souligne qu’il n’y aura pas de croisement de données : ‘ La Ville de
Paris n’a accès à aucune des informations que la RATP détient sur vous et vice versa. ‘
Seul le numéro de la carte (noté en clair au dos de Navigo) sera utilisé comme identifiant pour l’abonné.

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Philippe Crouzillacq