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La Cité des Sciences accélère la diffusion de ses pages web

La Cité des Sciences et de l’Industrie a décidé d’utiliser les services d’optimisation de diffusion d’Akamaï. Elle a gagné une minute sur le temps d’affichage de sa page d’accueil.

La mission de la Cité des Sciences est de présenter la science d’aujourd’hui et de demain, notamment au travers d’expositions. Cette mission se prolonge sur Internet “, explique Benjamin Benita, webmestre et chef de projet à la mission ” Cité en ligne “. “La technique ne doit pas être un facteur limitant d’accès à la science, poursuit le webmestre. Que l’internaute qui visite le site utilise une connexion ADSL ou un simple modem 56 kbit/s, il doit pouvoir y accéder de la même manière et dans des temps raisonnables.” Pour faciliter l’accès au contenu, la Cité des Sciences a donc choisi en avril 2000 FreeFlow d’Akamaï. “C’est aussi le nombre de plus en plus important de vidéos proposées sur notre site qui nous a poussés à trouver un moyen pour faciliter l’accès à nos pages “, ajoute Benjamin Benita. Résultat : le temps de chargement de la page d’accueil, réalisée en Flash, est passé de 1 min 20 s à une vingtaine de secondes. Les nombreuses vidéos proposées sur le site de la Cité des Sciences (www.cite-sciences.fr) sont parfois diffusées en direct. “Pour la fête de l’Internet, nous avons diffusé 8 heures de vidéo en continu au travers d’Akamaï “, raconte Benjamin Benita. Lors de cette manifestation, la fréquentation a largement dépassé les 80 000 visiteurs mensuels. La Cité des Sciences a choisi le système de streaming de RealNetworks (Real Video G2) en bas débit (SureStream 28-56 kbit/s) et en haut débit (150 kbit/s). “Bientôt, nous utiliserons QuickTime VR d’Apple pour le streaming “, précise Benjamin Benita. Seules les pages les plus lourdes sont passées à la ” moulinette ” Akamaï, qui est en fait une application développée en Perl permettant de déclarer les pages qui devront être diffusées au travers du réseau de serveurs proxy de la société. “Nous avons gagné en termes d’infrastructure serveur puisque ce système joue le rôle du répartiteur de charge. En utilisant FreeFlow, on se retrouve dans une configuration similaire à celle d’origine d’Internet, Arpanet, avec un réseau réellement maillé, où l’internaute se connecte au proxy le plus proche “, sourit Benjamin Benita. Le serveur web Apache, de Dell, équipé d’un processeur Pentium III cadencé à 450 MHz et 20 Go de RAM en Raid 5 est hébergé chez Publicis Technologies et utilise Red Hat, mySQL et PHP.

EdgeSuite, pour accélérer encore la diffusion du contenu

Depuis quelques mois, la Cité des Sciences a testé une nouvelle solution, toujours signée Akamaï, pour accélérer encore la diffusion du contenu. “Nous souhaitons décentraliser la publication des contenus, tout en continuant à bénéficier des services d’Aka-maï. Le nouveau service EdgeSuite réduira les interventions nécessaires pour la transformation des pages. Sur ce point, ma tâche se limitera au paramétrage sur le serveur des pages à rafraîchir et non plus à leur transformation en Akamaï, précise Benjamin Benita. Nous avons testé le nouveau service en utilisant une URL factice. Les résultats sont très prometteurs même si la transformation des vidéos demande toujours des interventions manuelles. ” Ce service est passé en production le 17 mai 2001.

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Stéphanie Renault