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La cartographie dans les services industriels genevois

L’exploitant d’énergie multiplie les utilisations de son système d’information géographique.

Economie et ergonomie sont les nouveaux maîtres mots du système d’information géographique des services industriels de Genève. Ceux-ci exploitent les sept mille sept cents kilomètres de réseaux d’eau, de gaz, d’électricité et de télécommunications du canton. Le logiciel gère les avis de coupure, les incidents et les réclamations de distribution d’eau, les avis de coupure d’électricité, le géomarketing pour la fibre optique, etc. Reposant sur la solution Geoconcept Enterprise, les applications cartographiques comptent cent quarante utilisateurs et doivent, à terme, en desservir deux cent cinquante. Depuis l’an dernier, cet ensemble remplace le progiciel Argis d’Unisys, avec lequel avaient été constitués les plans géoschématiques des réseaux genevois au début des années quatre-vingt-dix.“En 1996, nous nous sommes demandé comment diffuser ces informations auprès des utilisateurs, explique Marc Junet, responsable des plans réseaux et des systèmes d’information géographique de l’organisme genevois. Argis était lent, non convivial et très cher. Une licence de consultation coûtait 10 000 francs suisses. Après avoir évalué, entre autres, les produits de Mapinfo, d’Esri et de Geoconcept, nous avons retenu ce dernier. Tourné vers la gestion de données, c’est le plus performant et il permet d’avoir des symboles orientés.”Jusqu’en 2000, les données des réseaux d’eau, de gaz et d’électricité étaient mises à jour dans le logiciel Argis, et les fichiers ?” d’environ 20 Mo ?” télédistribués sur un centaine de postes utilisateurs, dotés de Geoconcept Vision. A la fin de l’année, après des tests réalisés en 1999, les données ont été transférées sur le serveur de celui-ci. Les développements continuent.

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Boris Perzinsky