Passer au contenu

La bureautique

La suite bureautique simplifiée iWork s’articule autour de trois applications Keynote, Numbers et Pages, vendues chacune 9,99 $. Numbers, la feuille de calcul, et Pages, le…

La suite bureautique simplifiée iWork s’articule autour de trois applications Keynote, Numbers et Pages, vendues chacune 9,99 $. Numbers, la feuille de calcul, et Pages, le traitement de texte, peuvent être utilisés en modes portrait et paysage alors que l’appli de présentation Keynote ne fonctionne qu’en paysage, mode où le clavier virtuel s’avère à l’usage bien plus confortable. Ces trois applications optimisées pour l’écran multitouch sont très simples à utiliser. Quand il est nécessaire de saisir du texte, le clavier virtuel apparaît automatiquement. Dommage qu’il soit dépourvu du dispositif de vibration, le fameux haptic feedback des téléphones Android : cela améliorerait beaucoup le confort de saisie. Le système d’exploitation de l’iPad n’étant pas multitâche, ces trois applications ne peuvent pas être ouvertes ensemble, mais vu la taille de l’écran, ce n’est pas très gênant. Elles peuvent importer des fichiers de Microsoft Office et iWork’09, mais seul Pages est capable d’exporter au format Word, les deux autres n’exportant qu’aux formats iWork’09 et PDF. Une limitation qui ne facilitera pas l’adoption de l’iPad en entreprise, royaume des fichiers Excel et Powerpoint… Comment imprimer depuis l’iPad puisqu’il n’a pas de port USB ? À l’aide d’une application dédiée comme ClipPrinter (3,99 euros) car Apple n’a vraiment rien prévu. Les adeptes du système D pourront toujours sauvegarder le document au format PDF, l’envoyer par e-mail à l’un des ordinateurs du réseau puis l’imprimer depuis ce poste : ça marche à tous les coups. Mais la solution la plus élégante réside dans le “ clouding ”, à savoir le partage des données et des ressources depuis Internet, grâce à iWork.com, une version en ligne d’iWork accessible depuis n’importe quel poste de travail (PC, Mac ou iPad). iWork.com est en phase bêta et gratuit d’accès. Une fois finalisé, il sera proposé via un abonnement dont les modalités ne sont pas encore communiquées.En matière de messagerie, l’iPad supporte Imap, Pop3, Gmail, Yahoo, AOL mail, MobileMe et Microsoft Exchange, ce qui intéressera les entreprises. L’application chargée du courrier électronique exploite parfaitement la taille de l’écran : la rédaction et la lecture des e-mails en sont grandement facilitées. L’application Mail bénéficie d’un correcteur orthographique mais ne permet aucun enrichissement : les e-mails sont envoyés en mode texte simple. En dépit des efforts méritoires d’Apple sur iWork, la bureautique n’est donc pas le point fort de l’iPad. La frappe de longs textes s’apparente à un calvaire. Mieux vaut envisager l’achat de l’iPad Keyboard Dock (69 $) qui combine un socle et un clavier, ou bien le clavier Bluetooth d’Apple (70 euros env.) qui fonctionne parfaitement avec l’iPad. Par ailleurs, aucune souris n’est prévue : ceux qui font beaucoup de saisie seront agacés par les va-et-vient incessants entre le clavier et l’écran tactile. Mais sans doute devraient-ils s’orienter vers un netbook…

🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.


Yves Guittard