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La biométrie s’invite sur les clés d’authentification USB

L’ikey SuperToken gère un système de reconnaissance d’empreintes digitales doublé de fonctions de PKI.

L’association de Rainbow Technology et de l’allemand Giesecke & Devrient donne naissance à l’iKey SuperToken, une clé d’authentification USB innovante. Ce périphérique se distingue par la présence d’un scanner d’empreintes digitales.Couplés à ce dispositif, un processeur dédié et le système d’exploitation Starcos SPK 2.3 permettent de stocker l’image d’une empreinte digitale et de la comparer à celle de l’utilisateur autorisé, puis de débloquer les fonctions d’authentification de la clé.Un deuxième processeur chiffre les communications en générant une clé publique et une clé privée de 1 024 bits. Un logiciel client livré avec l’ikey Token permet ensuite de sélectionner les applications à protéger sur le poste client.

Stockage compris

” Le principe de la PKI ne permet que d’attester de la validité d’une clé mais en aucun cas de l’identité de l’utilisateur. C’est cette lacune que seule la biométrie peut combler “, explique Pierre Herbelot, directeur de Rainbow Technology pour l’Europe du Sud.En plus de ces deux modes d’identification, cette clé est aussi plus sûre car l’ensemble des traitements et des données nécessaires à l’identification y est stocké. L’entreprise fait donc l’économie d’une base de données nécessaire au stockage des empreintes digitales.L’iKey Super Token est vendue pour l’instant dans le cadre de projets, mais devrait être disponible plus largement à la fin de l’année pour 225 euros ht.

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Fabrice Alessi