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La Banque de France dément toute intrusion dans son système

Le hacker involontaire d’Ille-et-Vilaine n’aurait pas pénétré le système informatique de l’administration, mais celui de son prestataire.

La Banque de France a assuré vendredi 21 septembre 2012 à l’AFP que l’internaute jugé hier jeudi à Rennes (Ille-et-Vilaine) n’avait pas pénétré dans le système informatique de l’établissement mais dans celui du prestataire chargé de la gestion de sa plate-forme téléphonique.

L’internaute de Fougères (Ille-et-Villaine), qui a été relaxé par le tribunal correctionnel de Rennes, s’était introduit accidentellement, via le logiciel de téléphonie par Internet Skype, dans le système de gestion de la plate-forme en entrant le code 1 2 3 4 5 6. « Il n’y a jamais eu d’intrusion dans le système informatique de la Banque de France, mais dans celui du centre d’appel hébergé chez un prestataire qui réceptionne les appels du public et les transmets vers les agents de la banque pour traitement », a assuré une porte-parole. « Ce centre d’appels ne donne aucun accès aux données relatives au surendettement », a-t-elle précisé. Il permet simplement « aux particuliers d’obtenir des réponses sur toutes les questions qui peuvent se poser sur le droit au compte et le surendettement ».

L’intrusion dans le système de gestion des appels avait bloqué durant 48 heures le service et déclenché une enquête. L’opération accidentelle s’était produite alors que l’internaute cherchait des « numéros passerelles » permettant de contourner les numéros surtaxés. La porte-parole a souligné, à ce sujet, que le service téléphonique n’était pas surtaxé mais facturé au prix d’un appel local.

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AFP