Les possesseurs d’un terminal Sony Ericsson, abonnés à un forfait Orange 3G, n’exploitent qu’un tiers du débit offert par le standard. Une situation anormale. Notre laboratoire l’a constaté en effectuant les
épreuves du banc d’essai comparatif
‘ terminaux communicants 3G ‘.
118 kbit/s, soit trois fois moins que les 384 kbit/s attendus. Et beaucoup moins que les 320 kbit/s environ atteints par les concurrents, le T830 de Fujitsu Siemens et le Nokia E61. Comment l’expliquer ?Les tests ont été menés avec une carte SIM 3G Orange. La configuration du point d’accès ‘ Orange ‘ a été effectuée avec l’outil en ligne du fabricant pour le modèle de Sony Ericsson, et
manuellement pour celui de HTC avec des paramètres identiques. Là est le problème.Alerté par un lecteur avisé, notre laboratoire a repris les deux terminaux, et a défini ‘ Orange.fr ‘ comme point d’accès au lieu de ‘ Orange ‘ tout court, que spécifie pourtant
l’outil de configuration de Sony Ericsson par un SMS expédié au terminal. Du coup, les débits se sont approchés des 384 kbit/s promis par la 3G pour les deux terminaux. Des tests réalisés avec une carte 3G SFR, fournissant un débit
similaire, prouvent que le matériel n’est pas en cause.
Les professionnels touchés
Le problème vient du configurateur en ligne de Sony Ericsson. En définissant ‘ Orange ‘ comme point d’accès par défaut, il bride les débits. Des tests avec une carte 3G Orange Entreprise le confirment.
D’après une source interne au fabricant, ‘ Orange demande par défaut le bridage des terminaux 3G à 128 kbit/s, pour préserver sa bande passante radio qui est limitée ‘. Soit. Mais ce
n’est pas le cas pour les modèles concurrents de Fujitsu Siemens et Nokia.Le problème vient-il d’Orange ? Ce dernier affirme préconiser le paramètre correct. Celui-ci ne serait donc pas transmis par le message de configuration automatique de Sony Ericsson. À corriger d’urgence dans ce
cas.
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