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L’iPod n’est plus ce qu’il était

Locomotive du succès d’Apple depuis 2001, le baladeur n’est plus le premier facteur de revenu de la marque. Et c’est tant mieux !

Sauvé par l’iPod ! Constructeur informatique moribond à la fin des années 1990, Apple doit son come-back au XXIe siècle à son baladeur blanc. Ses gammes et générations successives – plus de 250 millions d’unités vendues toutes versions confondues – et surtout un modèle économique (iTunes) que beaucoup lui envient ont permis à l’inventeur du Mac de se faire vraiment un nom auprès du grand public. Pourtant, depuis quelques années, les ventes d’iPod ne pèsent plus aussi lourd dans les résultats de la société.

Soyons clair : elles n’ont diminué ni en volume ni en valeur. Le nombre d’iPod vendus n’a cessé de croître jusqu’à il y a un peu plus de six mois, avant de commencer à se stabiliser. Et, puisque avec l’iPod Touch notamment le panier moyen est plus élevé, le chiffre d’affaires brut de la section iPod continue d’augmenter d’année en année à un rythme très régulier : + 1,5 milliard de dollars chaque trimestre et jusqu’à + 4 milliards au trimestre de Noël.

Lancé en 2001, le fameux baladeur, qui a finalement saturé le marché en cinq ans, aura été un formidable cheval de Troie pour Apple, ouvrant grande la porte à l’iPhone, à l’iPad mais aussi au Mac, dont les ventes ne se sont jamais aussi bien portées. Résultat, la part de l’iPod dans les revenus d’Apple diminue inexorablement depuis 2006. Il engendre toujours un chiffre d’affaires non négligeable (15,7 milliards de dollars en 2009), mais il ne représentait plus que 14 % du CA total d’Apple au deuxième trimestre 2010. Les analystes avancent même qu’il pourrait tomber sous la barre des 10 % au dernier trimestre de cette année. Loin d’être une mauvaise nouvelle, c’est la preuve qu’Apple est tiré d’affaire puisque son succès ne repose plus sur un seul produit.

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Laurent Clause (SVM Mac)