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L’exposition universelle de Shanghai se visite en virtuel (ou presque)

Un site 3D accompagne l’ouverture de l’exposition. Une version qui est loin de remplacer un parcours grandeur nature.

Pour éviter les files d’attente interminables, ou tout simplement pour permettre à ceux qui ne pourront pas se payer un billet d’avion de visiter l’exposition universelle de Shanghai, les organisateurs ont conçu un site 3D. Tous les pavillons, dont ceux de la Chine ou de la France, sont représentés dans cette réplique virtuelle. Pour y accéder, il faut au préalable télécharger Flash 10 ainsi que la technologie 3DVIA de Dassault Systèmes.

Les internautes se promènent entre les bâtiments d’architecture moderne et les jardins grâce aux flèches de leur clavier. Un mode « vue d’avion » permet d’appréhender l’exposition en prenant de la hauteur. D’un clic, l’internaute passe à une vision nocturne pour admirer les éclairages des pavillons. Pour autant, cette visite virtuelle ne tient pas toutes ses promesses.

Deux mois pour valider les contenus

Le visiteur ne peut pénétrer dans tous les pavillons de l’exposition. Certains, comme celui du Canada, n’affichent qu’un simple écran d’accueil. Alors que l’exposition est ouverte depuis deux jours, l’intérieur du bâtiment virtuel est quant à lui toujours en travaux. De même, on ne peut accéder qu’à une seule pièce du pavillon informatique chinois. Les autres espaces sont promis « pour bientôt », indique le site.

Les retards pris dans les chantiers se seraient répercutés sur les développements virtuels. D’autres sources font état de problèmes de validation des contenus par les autorités chinoises. Au pays du Milieu, on ne poste pas ce que l’on veut sur Internet. Selon l’AFP, les organisateurs de l’événement auraient réclamé jusqu’à deux mois de délai pour valider les contenus. Du coup, les bâtiments en ligne sont loin d’être à jour.

La France est l’un des rares pays à avoir entièrement développé la visite de son espace. D’un clic, l’internaute est propulsé à l’intérieur. Le pavillon dédié aux sens permet de découvrir le jardin à la française ou d’admirer quelques œuvres du musée d’Orsay. Mais, là encore, toutes les fonctions promises ne sont pas présentes. Dassault aurait modélisé les tableaux de maître pour permettre au visiteur de s’immiscer dedans. Force est de constater que l’outil n’est pas disponible.

Dans l’exposition virtuelle comme dans l’exposition réelle, il faudra s’armer de patience. En raison de l’affluence, les pages 3D de l’intérieur des bâtiments sont très longues à charger.

Le site, uniquement disponible en chinois et en anglais, est appelé à s’améliorer. Des mises à jour seraient prévues. Reste à savoir quand elles seront validées.

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Hélène Puel