Passer au contenu

Kylix d’Inprise adapte Delphi à Linux

Le futur RAD Linux de l’éditeur est dérivé de Delphi. Il simplifiera le développement d’accès aux bases de données Linux et Windows.

Avec le RAD (Rapid Application Developement) Kylix, Inprise veut s’installer dans le monde des outils de développement Linux, en employant des méthodes éprouvées : “Nous reprenons la recette de Delphi pour Windows “, explique Bruno de Combiens, chef de produit d’Inprise France. “Initialement, Kylix est un Delphi natif Linux, capable de réaliser aussi bien des applications Internet distribuées, client-serveur et même bureautiques “, ajoute-t-il. Si le compilateur de Kylix reste largement inspiré de celui de Delphi, les bibliothèques de classes Pascal, les VCL (Visual Component Libraries) ont été entièrement réécrites pour servir d’API pour Linux et Windows. Inprise compte intégrer ces librairies multiplates-formes dans la version 6 de Delphi, dont la sortie est prévue à la fin de l’année, pour réaliser une compatibilité croisée entre les deux logiciels. Le code source d’une application développée avec Kylix pourra ainsi être recompilé pour être exécuté en environnement Windows (et inversement), exception faite des dispositifs propres à COM, la technologie d’objets distribués de Microsoft.

Des accès aux données unifiés

L’accès aux bases de données constitue l’autre grande nouveauté de Kylix. Inprise utilise ici encore sa technologie Midas (Multi-Tiers Distributed Application Services), modifiée de façon à disposer d’une couche d’accès commune à la plupart des SGBDR, qu’ils fonctionnent avec Linux ou Windows. Enfin, dernière innovation, le compilateur de Kylix devrait être disponible gratuitement, afin d’assurer une large diffusion du futur outil et respecter l’esprit de l’Open Source. Lenvironnement de développement proprement dit, nécessaire pour modifier un code source, devrait être vendu à des prix proches de ceux de Delphi pour Windows (environ 16 000 F ht, 2 438 euros, pour la version entreprise).

🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.


OLIVIER BIBARD