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KJS construit son informatique européenne pour 10 MF

Kraft Jacobs Suchard termine l’intégration de SAP en Europe. Les projets nationaux sont centrés sur la relation client et la gestion de la connaissance.

” N
otre budget pour les cinq prochaines années se répartit entre quatre axes stratégiques : la gestion de la relation client et des consommateurs, la gestion de la connaissance, l’intégration de nos processus métier et la fiabilité de l’infrastructure technique “, expose François Gitton, directeur des systèmes d’information de Kraft Jacobs Suchard (KJS) France. Les deux premiers axes sont spécifiques à KJS France. Les deux derniers sont traités à l’échelle européenne.

Si la relation client ne pèse que 20 % des investissements consacrés aux projets (26 MF au total), elle constitue un axe important pour KJS France, à la fois pour ne pas se couper du consommateur et “pour bénéficier d’un rapport de force équilibré dans nos discussions avec les acheteurs”. Les récents rapprochements intervenus dans le secteur agroalimentaire ont en effet réduit le nombre de clients et, par conséquent, augmenté le poids de chacun d’eux. Révision de l’informatisation des forces de vente et développement du commerce électronique sont donc au programme. Quant au projet de gestion de la connaissance, KJS France lui consacrera 10 % de son budget ” projet ” pour le déploiement d’intranets et d’extranets comprenant la gestion électronique de documents.

La consolidation de linfrastructure

A l’échelle du groupe, la dépense la plus importante tient à l’intégration des processus métier et au développement de l’EDI. “Ce qui est indispensable du fait de l’européanisation de nos clients, comme de notre organisation interne.” Objectif : pouvoir, à terme, traiter une commande quel que soit son pays d’émission. Le groupe est déjà standardisé autour de SAP et d’Oracle en Europe. Mais le développement d’interfaces communes nécessite de gros investissements sur trois ans pour intégrer les différents pays.Enfin, tout cela ne peut fonctionner qu’avec une infrastructure solide. Sa consolidation occupera 30 % du budget ” projet “. Les objectifs ? “ L’industrialisation et la fiabilisation de notre plate-forme technologique “, répond François Gitton. En pratique, il s’agira pour le groupe de converger vers un nombre limité de standards, de se doter d’outils de supervision et d’équipes à forte compétence technique à l’échelle européenne .

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Simone Wapler