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Kirby’s Dream Land, haut les coeurs !

Après Pacman, mais bien avant la Fat Princess, Kirby développait le concept de la malbouffe comme moyen d’autodéfense.

Départ en vacances. Brest-Toulon, deux arsenaux, 1 300 kilomètres, et pour m’occuper un J’aime Lire (sauf en voiture, ça me rend malade), ma Game Boy, et un jeu : Kirby’s Dream Land. D’ailleurs, en fait d’arsenal, Kirby, lui, n’avait que sa grande bouche. Sa capacité à gober objets et ennemis, et à les recracher comme autant de redoutables projectiles. Sucettes qui rendent invincibles, pommes, oiseaux, clowns, cochons, briques étoilées, encore des pommes, tomates transgéniques… Il gobe, encore et encore… à se demander par où ça ressort ! Allez hop, arrêt pipi au niveau de Saint-Genis-de-Saintonge.

C’est reparti. Bombes, cyclopes, micros, masques déments, Lolos (pas ceux de Ferrari : ceux des Adventures), poissons, champignons… Burp. Je sais pas ce que j’ai, je me sens bizarre… on n’a pas idée de faire une console avec une autonomie de dix heures aussi ! Maman, quand est-ce qu’on arrive ?

Et ça continue. Patates sorcières (balai compris), noix de coco (entières), fantômes, chauves-souris, pieuvres, mollusques à la gueule bardée de dents, bernard l’hermite, momies aux bandelettes incertaines, plats louches qui empestent tellement que l’haleine de Kirby en devient mortelle… Pourquoi pas du cassoulet, un gâteau à la crème ou des tartines de saindoux ? Haut-le-coeur. J’ai vomi.

Ma GameBoy n’a plus jamais été la même après ça.

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Corentin Raguénès