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Kim Dotcom précise son programme politique et mise sur le tout numérique

Interrogé sur ses velléités politiques, Kim Dotcom dit vouloir remettre la Nouvelle Zélande sur les rails numériques et faire que les choses s’améliorent rapidement pour relancer l’économie nationale.

Au début du mois de septembre dernier, Kim Dotcom annonçait qu’il se retirait de ses fonctions à la tête de Mega pour se concentrer sur son avenir, à savoir la procédure d’extradition menée contre lui, son projet de site musical, Baboom et son avenir politique.
L’entrepreneur médiatisé a profité d’une conférence de presse organisée par le fournisseur d’accès néo-zélandais qui lançait une nouvelle campagne haut débit pour faire le point sur son projet politique.

Le tout numérique

Un projet essentiellement numérique. Il indiquait ainsi que ses « plans politiques tournent principalement autour du future numérique de la Nouvelle Zélande… Je pense qu’[Internet] va être le plus gros vecteur de création d’emplois en Nouvelle Zélande ». Car pour lui, il y a beaucoup à faire. Il veut ainsi « changer ce qui ne va pas » en Nouvelle Zélande, ce qui fait que ce pays « est si en retard et qu’il s’apparente à ceux du tiers monde quand on parle de connexion à Internet », déclarait-il. Il faut pour cela créer des lois qui faciliteront le développement des structures Internet et feront également baisser les prix des abonnements haut débit. Les offres en Nouvelle Zélande sont plutôt coûteuses et souvent limitées en débit.

Restaurer les libertés

Mais Kim Dotcom va encore plus loin. Il déclare avoir rédigé une sorte de constitution des droits numériques, une « Digital Bill of Rights ». Il faut pour lui garantir certaines libertés essentielles afin que les forces de polices, les services secrets ou le gouvernement ne puissent pas espionner impunément les citoyens ou les habitants de Nouvelle Zélande. « Je pense que ce qui est arrivé récemment avec le GSCB (les services secrets néozélandais, NDLR) et les violations de vie privée sont quelque chose contre lesquels je suis très engagé, je veux changer tout cela et je veux mettre en place des lois pour protéger nos droits humains essentiels à la vie privée et à la liberté sur Internet », répondait-il en forme de profession de fois.

Conscient, néanmoins qu’il ne peut pas être élu lui-même, puisqu’il n’est pas citoyen néo-zélandais, Kim Dotcom pense pouvoir « organiser le mouvement ». « Je peux monter le parti et mobiliser des gens qui seront alors candidats pour promouvoir ces programmes », arguait-il. La vie politique comme nouvelle aventure entrepreneuriale, en quelque sorte.

A lire aussi :
Kim Dotcom veut fonder un parti politique en Nouvelle-Zélande – 02/09/2013

Source :
One News

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Pierre Fontaine