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Kim Dotcom n’est pas un pirate et dépense beaucoup sur iTunes…

Pas un pirate. Surtout pas un pirate. Kim Dotcom continue à parfaire son image de défenseur des valeurs du Net en se niant toutes liaisons volontaires avec le piratage en ligne.

Kim Dotcom est un net entrepreneur, un révolutionnaire et une victime. Une définition en triptyque qu’il s’essaie à cultiver avec application depuis que Megaupload a été fermé et qu’il est sorti de prison sous caution.

Pirate, moi ? Jamais

Kim Dotcom n’est pas un pirate et ne l’a jamais été. C’est le message qui ressort de sa dernière interview accordée au très sérieux Financial Times. « Vous savez, je n’ai jamais mis en ligne ou partagé un film de ma vie », déclare au quotidien économique le fondateur de Mega et de Megaupload, dont le directeur technique déclarait dans un email : « nous ne sommes pas des pirates, nous fournissons simplement aux pirates un moyen d’échange ». A noter que s’il n’a rien partagé, Kim Dotcom ne dit rien d’éventuels téléchargements…

Gros acheteur sur iTunes

Mais, pour enfoncer le clou, Kim Dotcom déclare même : « J’ai toujours acheté tous mes contenus. J’ai dépensé plus de 20 000 dollars sur les cinq dernières années sur iTunes. Je ne suis pas un pirate ». Au temps pour le côté pirate et même révolutionnaire. Même s’il dit tout de go, un peu plus loin dans l’interview, que « le viol du copyright n’est pas du vol […]. La société désire échanger des informations et partager avec ceux qu’elle aime ce qu’elle aime ». Une position qui omet de régler la question du modèle économique, lui fait remarquer le journaliste du Financial Times. « Je suis d’accord avec vous, l’Internet est un défi et c’est particulièrement vrai pour la publication de contenus. Mais c’est quelque chose de relativement neuf. Bien entendu, des modèles de monétisation seront finalement développés. Il y aura une solution à ce problème ».

Mais cette bataille de l’image n’est, pour lui, qu’un combat de plus au cœur d’une guerre plus importante entre Hollywood et la Silicon Valley… Pour ne pas dire entre lui et les Etats-Unis.

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Source :
Financial Times

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Pierre Fontaine