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Joe Menard (WebGain) : ” Accélérer et simplifier les développements “

L’éditeur WebGain a conclu un partenariat avec la place de marché ComponentSource qui propose des composants Java. A l’occasion de son passage à Paris, Joe Menard, PDG de WebGain, présente le modèle de développement promu par son entreprise.

Vous annoncez aujourd’hui un partenariat avec ComponentSource, une place de marché de composants logiciels Java. Quelle en est l’utilité ?Cet accord donne la possibilité aux développeurs d’aller chercher sur Internet les composants logiciels dont ils ont besoin pour bâtir leurs applications, et ce à partir de WebGain. Le but est de simplifier, accélérer et rendre moins coûteux les développements. Les applications, c’est ce qui fait la valeur de l’activité d’une entreprise. Sun disait“le réseau c’est l’ordinateur”, nous disons “l’application c’est le business”.Vous avez racheté 4 logiciels en un an, afin de les commercialiser sous le nom de WebGain Enterprise Studio. Finalement, que développez-vous en interne et quelle est votre valeur ajoutée ?L’idée, c’est d’acquérir, mais aussi de faire vivre les logiciels, de les intégrer dans un ensemble cohérent. Lors d’un rachat nous ne prenons les technologies que si les personnes qui les ont créées sont prêtes à venir les faire évoluer avec nous.Le modèle de développement que vous préconisez demande l’emploi d’un serveur d’applications. Est-ce dû au fait que vous êtes une filiale de BEA ? Nous ne le sommes plus. A l’origine, WebGain a bien été développé dans le cadre de l’environnement d’exécution de BEA, c’était aussi notre principal actionnaire.Quel est l’état de votre offre en matière de services ? Il y a dix-huit mois, les entreprises achetaient cinq copies de Visual Cafe et s’en contentaient. Aujourd’hui, elles demandent un partenaire de développement : un fournisseur qui soit capable de leur fournir la suite logicielle, mais aussi la formation, le support, et des services de conseil le cas échéant. En janvier, nous avons acheté la société de consultants Bloomsbury à cette fin.Comptez-vous procéder à de nouveaux rachats ? Oui, nous visons trois à six acquisitions pour étendre notre domaine de compétences. Mais je ne peux pas vous dire dans quels domaines, ça risquerait de faire flamber les prix.A ce sujet, comment percevez-vous la crise actuelle du marché des hautes technologies ? Dans notre cas, il faut bien distinguer entre les développements stratégiques et les projets de réduction des coûts. Le ralentissement actuel poussera sans doute certaines entreprises à différer leurs développements stratégiques. En revanche, tout ce qui contribue à la réduction des coûts va être accéléré.

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Renaud Bonnet