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JO: Datops traque les images “interdites”

L’éditeur français a été chargé par le Comité olympique de détecter les vidéos non autorisées sur Internet.

La société Datops a été chargée par le Comité international olympique (CIO) de détecter les images vidéo relatives aux Jeux sur Internet. Le CIO s’est en effet engagé auprès des grands réseaux de télévision à préserver leur exclusivité. Au prix où ces réseaux paient les droits, on comprend qu’ils ne souhaitent pas se faire doubler par le Web.Toute la difficulté consiste à repérer les petits malins qui passeraient outre cette interdiction. Le Comité a confié cette tâche à l’éditeur français Datops, avec qui il a déjà travaillé pour le suivi des campagnes d’information, et à NetResult, qui regroupe trois sociétés anglaises (Copyright Control Services, Sponsorship Information Systems et Active Rights Management).Datops, petite société d’une vingtaine de personnes, a développé un système de recherche, de traitement et de diffusion de l’information. Ce système, Pericles, exploite différentes techniques de cartographie, d’analyse lexicale et sémantique pour repérer des associations de mots ou des changements de ” ton “. Il scrute des environnements composés de sites, de bases de données, de fichiers, etc., pour déceler l’émergence d’un nouveau concept ou d’une rumeur. Les grandes sociétés clientes de Datops, comme le Crédit Lyonnais, Asset Management ou Total Fina Elf, utilisent la solution Pericles pour détecter la naissance d’un boycott, le regroupement d’utilisateurs mécontents ou ” écouter ” les rumeurs.Pour les Jeux Olympiques, Datops va faire tourner son système Pericles sur plus de 10 000 sources dinformation relatives aux événements sportifs. Puis le système passera le relais à NetResult et à ses spécialistes juridiques et sportifs !

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Sophy Caulier