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Jérôme Steenbrink négocie le virage e-business de Suez

Le groupe regorge de filiales et de projets. Son vice-président devra y puiser des offres novatrices.

L’e-business n’est pas pour nous un outil de diversification. Notre priorité est d’améliorer par les réseaux le niveau des services rendus et d’en développer de nouveaux en synergie avec nos métiers “, assène Jérôme Steenbrink, qui vient d’être nommé vice-président e-business du Groupe Suez. Une création de poste sur mesure pour cet ingénieur X-Mines estampillé Insead (Institut européen d’administration d’affaires), qui a derrière lui 14 ans de conseil en télécoms et réseaux. Depuis déjà un mois, il occupe un bureau du nouveau siège du groupe, rue Ville-l’Évêque, à proximité de la Madeleine à Paris. L’étage où la délégation de l’innovation de Suez a réuni ses troupes : les directions de la recherche, de l’environnement, des systèmes d’information, et e-business, donc.” Ma nomination consacre la multitude de projets et d’initiatives engagés de manière décentralisée et autonome au sein du groupe comme de ses filiales “, explique-t-il. Après un mois d’audit, il estime à plusieurs centaines de personnes le nombre de collaborateurs de l’entreprise impliqués au sein des filiales dans les projets e-business : chez Ondeo pour les métiers de l’eau, Tractebel pour l’énergie ou Sita pour la propreté. Mais quel e-business ? Jérôme Steenbrink peut bien sûr répondre encore en consultant : la relation client, la relation fournisseur et le B-to-E, entendez la relation avec les employés. Mais il préfère parler industrie et citer, par exemple, la création, en février 2001, de Suez Industrie Solution, qui propose aux grands comptes industriels une prise en charge mondiale de leurs besoins en eau, propreté et énergie.” C’est le type même d’offre globale dont l’e-business peut être le creuset “, commente-t-il. Autre exemple, la société Nalco, une spécialiste de la gestion du cycle de l’eau pour les industries du papier et de l’acier, a mis en ligne sa base de connaissances, créant ainsi un service de formation destiné au personnel de ses clients. Pour lui, à terme, ” l’e-business doit être partie prenante de tous nos métiers “. Avec le soutien des compétences du pôle communication, quatrième métier de Suez, que le vice-président e-business compte bien mettre à profit.

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Sébastien Fumaroli