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Jean-Michel Hubert (ART): “Une cinquième candidature UMTS n’est pas impossible”

Le 31 janvier, les candidats à une onéreuse licence UMTS en France devront rendre leur dossier. D’ici à cette date, l’ART n’exclut pas un candidat surprise, ou une redistribution des cartes.


01net. : A l’occasion de votre déplacement à Hong Kong et à Tokyo en décembre, vous avez eu l’occasion de rencontrer les responsables d’Hutchison et de NTT DoCoMo. Avez-vous pu les décider de concourir pour une licence UMTS dans l’Hexagone ?
Jean-Michel Hubert : Qu’il soit bien clair que je me suis rendu à Hong Kong à l’invitation de l’ l’événement Asia Telecom 2000 et y exposer ce qu’était la régulation dans les pays européens. A cette occasion, j’ai rencontré de nombreux interlocuteurs, auxquels j’ai exposé l’évolution des télécommunications en France et dans l’Union européenne ainsi que les principaux enjeux actuels du développement et les principales mesures que nous avons été amenés à prendre, notamment en France. J’ai pu constater que le dossier de l’UMTS était au c?”ur des principales préoccupations de mes interlocuteurs.Vous rendrez-vous ou vous êtes-vous déjà rendu en Allemagne pour rencontrer Deutsche Telekom et convaincre l’opérateur de participer également ?Nous avons de fréquentes rencontres avec nos voisins européens. J’ai eu l’occasion de recevoir les dirigeants de Deutsche Telekom qui souhaitaient comprendre le choix de la sélection comparative des opérateurs et savoir dans quelles conditions l’ ART conduirait le dépouillement des candidatures.Même avec seulement quatre candidats pour quatre licences, on ne connaît pas encore le nom des vainqueurs ? Nous sommes début janvier, il y a pour l’instant quatre groupes qui ont fait connaître et maintiennent leur intention de se porter candidats. D’ici au 31 janvier, il y a la place pour des évolutions, soit une cinquième candidature, soit des adaptations dans les configurations des groupes qui sont déjà candidats. Mais je n’ai pas à commenter des initiatives qui relèvent de la seule responsabilité des candidats.La Suède a refusé une licence à Telia, son opérateur historique. Ce scénario est-il possible en France ? L’appel à candidatures précise les condition minimales que les opérateurs sont appelés à satisfaire. Au titre des critères sur lesquels sera fondée la sélection, figure au premier rang celui relatif à la couverture du territoire dans son ampleur et par sa rapidité. L’ART sera donc extrêmement attentive à la qualité des propositions des candidats sur ce paramètre.

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Jérôme desvouges