Passer au contenu

‘ Je me suis toujours opposé à la brevetabilité des logiciels ‘

Jean-Marie Le Pen (Front national).

Parce qu’elles constituent l’élément le plus dynamique et le plus novateur de notre économie, les technologies de l’information et de la communication (TIC) sont un révélateur : la moindre faiblesse de notre
économie, la moindre pesanteur bureaucratique, une fiscalité excessive se paient cash. Et l’impéritie de ceux qui nous gouvernent se révèle, ici, plus criante qu’ailleurs. Ainsi, malgré quelques succès ponctuels, la France perd des
points et, c’est l’évidence, n’exploite pas tout son formidable potentiel.

Non à la brevetabilité des logiciels

Que faire ? Tout d’abord, libérer les entreprises ?” notamment les TPE et les PME, souvent à l’origine de l’innovation. A rebours des décennies précédentes, il faudra mettre fin à l’étouffante
bureaucratie, réduire et simplifier les impôts, et encourager par des incitations fiscales ceux qui amorcent les financements, à savoir les business angels. D’autre part, l’Administration devra réserver une part
significative de ses appels d’offres aux PME (le Small Business Act) et réaliser un effort d’équipement en TIC, notamment dans ce qui touche aux sercices offerts aux Français.Je suis le seul candidat à la présidentielle à avoir été chef d’entreprise ; je sais donc de quoi je parle et saurai mettre en ?”uvre cette politique salvatrice. Par ailleurs, au Parlement européen, je me suis toujours
opposé à la brevetabilité des logiciels, qui autoriserait les multinationales américaines de renforcer encore leurs positions dominantes.Dans l’économie numérique, les infrastructures s’avèrent fondamentales et un nouveau défi se pose à nous : la fibre optique. Le développement d’internet à très haut débit se fait actuellement dans une certaine
anarchie, qui risque de conduire à des surcapacités dans les centres ville et à aucun accès dans les zones faiblement peuplées. L’Etat doit coordonner les initiatives privées, de façon à fournir l’internet à très haut débit à 80 %
des Français. Cette ambition est également celle d’Alliance TICS, qui regroupe les leaders nationaux de l’informatique et des télécoms, ou de Syntec : nous saurons la mener à bien.

Freiner la fuite des cerveaux

L’action de l’Etat doit devenir plus lisible et plus cohérente, les chevauchements et les gabegies sont malheureusement monnaie courante aujourd’hui. Je lancerai un grand audit des comptes de la Nation, avec pour
objectif de rationaliser la dépense publique. L’Etat aura moins un rôle de ‘ guichet à subventions ‘, avec toutes les inefficacités que cela génère, que de coordinateur et de soutien de l’initiative privée.
Dans ce cadre, les technologies de l’information et de la communication feront l’objet d’une attention particulière, leur enjeu stratégique pour le pays étant, en effet, crucial, notamment parce que les gains de productivité
qu’elles génèrent se diffusent à l’ensemble de l’économie.’ Mais tout ceci n’est pas suffisant. ‘ Il n’est de richesse que d’hommes ‘, disait Jean Bodin, philosophe et théoricien politique du
XVIe siècle, et, actuellement, celle-ci a plutôt tendance à ‘ filer à l’anglaise ‘, à Londres, ou à la Silicon Valley. La fuite des cerveaux, étudiants, cadres ou ingénieurs est bien réelle,
et trahit l’incompétence de ceux qui nous gouvernent depuis trente ans. Il faut inverser le mouvement, libérer le travail, encourager l’initiative, interdire toute fiscalité confiscatoire, mieux rémunérer la prise de risque, et inciter
les jeunes à se tourner vers les études scientifiques pour que, désormais, l’envie d’entreprendre renaisse en France.Retour au dossier d’ouverture

🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.


La rédaction