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Jay Z défend son service musical Tidal sur Twitter

La star a pris la parole sur le réseau social pour défendre son service de streaming musical dont le lancement est jugé catastrophique par la presse américaine.

Nous sommes là à long terme. S’il vous plaît, donnez-nous une chance de grandir et de nous améliorer ».
Difficile de croire que ce ton implorant est celui de l’homme d’affaires et rappeur Jay-Z. Et pourtant, c’est bien en ces termes que la star s’est retrouvée obligée de défendre son service de streaming musical Tidal sur Twitter ce 26 avril.

Il faut dire que depuis la fin de la semaine dernière, la presse tire à boulets rouges sur Tidal, dont l’appli n’a jamais décollé depuis son lancement le 30 mars dernier.

Déjà plus de 700 000 abonnés ?

Un échec que réfute le rappeur, chiffres à l’appui. « Tidal se porte bien. Nous avons plus de 770 000 abonnements. Et depuis moins d’un mois que nous sommes en activité. » Un chiffre surprenant pour un service qui ne propose par d’offre gratuite. 

Et Jay Z de plaider pour davantage de patience. « L’iTunes Store ne s’est pas construit en un jour. Il a fallu 9 ans à Spotify pour réussir » 

Le rappeur a lancé son nouveau site le 30 mars à New York, soutenu par de nombreuses vedettes de la musique comme Madonna, les Daft Punk, Kanye West ou sa propre femme Beyonce. Lassés de voir les téléchargements illégaux exploser sur internet et les faibles revenus proposés par les sites de streaming déjà en place, Jay-Z et ses soutiens ont affirmé vouloir donner une nouvelle direction au secteur musical d’un point de vue créatif et commercial.

Mais un certain nombre d’artistes, à l’instar du groupe britannique Mumford and Sons, ont critiqué le lancement, regrettant que des vedettes aux portefeuilles bien remplis se plaignent de leurs revenus. Jay-Z a répondu en accusant plusieurs grosses compagnies de dépenser des millions de dollars pour mener une campagne de dénigrement contre Tidal.

« Tidal paye des droits d’auteur à hauteur de 75% pour TOUS les artistes, compositeurs et producteurs, pas seulement aux membres fondateurs », a-t-il dit, ajoutant que les artistes indépendants pouvaient même garder 100% s’ils travaillent directement avec Tidal.

Le rappeur a aussi affirmé que son application avait une vision globale, précisant par exemple qu’un de ses cousins s’était installé au Nigeria pour y découvrir de nouveaux talents.

Avec Tidal, Jay-Z espérait rivaliser avec les poids lourds du marché du streaming, en pleine croissance, et dont les revenus sont presque équivalents à ceux des ventes de CD. Malgré toutes ses déclarations sur Twitter, l’objectif semble difficile à atteindre.

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Amélie Charnay avec AFP