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Java et plug-in améliorent l’esthétique et l’ergonomie

Java et JavaScript ont l’avantage d’être immédiatement opérationnels et les plug-in permettent d’exploiter des formats plus riches.

L’animation d’un site fait appel à des techniques de plus en plus sophistiquées. Sans aller jusqu’à la navigation en 3D, on peut créer des boutons qui s’animent au passage de la souris, des onglets, ou encore des menus déroulants qui facilitent la navigation. Peu à peu, l’interface austère d’une page HTML se rapproche de celle qui est fournie par les systèmes d’exploitation courants.
On peut opter pour une technique intégrée ou pour une technique faisant appel à un plug-in. La première a l’avantage d’être exploitable immédiatement par les navigateurs les plus courants. Par exemple, dans leurs dernières versions, Netscape et Explorer reconnaissent tous deux les JavaScript et les applets Java. Ces deux langages permettent d’agir à la fois sur l’aspect des pages (placement des éléments, contrôle des polices, animation) et sur le comportement des liens et des fenêtres. Il suffit pour cela de coder les pages HTML de façon adéquate ou de fabriquer les applets Java que le serveur enverra avec la page. L’intérêt est donc que tout se passe du côté du serveur.

Java, généraliste et puissant

Pour certains, Java est un excellent moyen d’améliorer efficacement la navigation. “Nous avons développé des modules Java de petite taille pour faciliter la consultation. Ils permettent de naviguer parmi une liste de produits et de trier les résultats selon plusieurs critères, explique Thierry Poullain, directeur marketing produits d’Esual, éditeur de logiciels pour Internet. Avec Java, les internautes n’ont pas de module additionnel à télécharger, leur navigateur suffit. Cependant, pour éviter des problèmes de compatibilité avec les machines virtuelles des différents systèmes, nous développons, avec le kit de Sun, le JDK 1. 02, qui assure une compatibilité avec 99 % des navigateurs “, poursuit Thierry Poullain.
Avec les plug-in, au contraire, c’est à l’utilisateur d’installer le module qui permet aux navigateurs d’exploiter des formats qu’ils ne reconnaissent pas en standard. Facile à trouver, de petite taille, son installation est généralement aisée. Pourtant certains concepteurs refusent catégoriquement d’y faire appel, car ils considèrent que tout ce qui s’interpose entre le site et le visiteur est un risque d’erreur inacceptable. Cela n’empêche pas de faire appel aux plug-in les plus utilisés (Flash, QuickTime, Live Audio, RealMedia, Metastream, etc. ). Soit l’internaute les installe sans rechigner, car il sait qu’il en aura souvent besoin, soit ils sont déjà sur sa machine, ce qui est, par définition, le cas le plus fréquent. Si, au contraire, on a besoin d’un plug-in plus rare, il est nécessaire de faciliter le plus possible le processus d’installation et de prévoir une version sans plug-in des pages concernées.

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La rédaction