Passer au contenu

Jamais sans mes DVD !

Très simples d’emploi, ces appareils à emporter partout lisent les DVD-vidéo et les CD-audio, mais aussi les fichiers multimédias MP3, DivX et Jpeg. Attention toutefois à l’autonomie et à la qualité de l’écran.

Quelques DVD-vidéo sont toujours les bienvenus dans la valise ou sur le siège arrière de la voiture. Et pour les lire, un lecteur de DVD portable a l’avantage d’être facile à utiliser et polyvalent puisqu’il accepte pêle-mêle MP3, photos JPeg et vidéos DivX. Certains modèles intègrent un port pour clé USB ainsi qu’un lecteur de cartes mémoire : non seulement c’en est fini de la corvée de la gravure sur un CD ou DVD, mais l’autonomie a tout à y gagner, car le moteur du lecteur de DVD ne tourne pas et la diode laser reste au repos. Nos tests ont d’ailleurs révélé d’importants écarts au niveau de l’autonomie, celle-ci variant de deux heures à plus de cinq heures et demie lors de la lecture d’un DVD-vidéo. Certes, deux heures sont en général suffisantes pour regarder un film en entier, mais il faudra choisir un modèle mieux adapté pour les longs trajets. Pour une utilisation en voiture, sachez que les fabricants livrent en standard un câble d’alimentation à brancher sur l’allume-cigare. En revanche, seuls cinq modèles sont livrés avec un système d’attache pour la voiture, qui consiste dans la plupart des cas à fixer la housse de transport au dossier du siège avant. Quatre modèles vous permettent aussi de regarder la télévision grâce à leur tuner TNT intégré (une petite antenne de voyage est fournie à cet effet).

Une utilisation simplissime

Côté poids, sur les neuf lecteurs testés, quatre se révèlent très compacts et pèsent moins de 850 g, ce qui facilite grandement leur transport dans une sacoche. Les lecteurs de Panasonic, Scott et Airis affichent, eux, un poids raisonnable (autour du kilo), tandis que ceux de Lenco et Toshiba sont un peu lourds (1,7 kg) mais restent transportables.Si vous trouvez que la lecture d’un DVD-vidéo sur un ordinateur est trop compliquée, vous apprécierez la simplicité d’emploi des lecteurs portables. Il suffit d’allumer l’appareil puis d’insérer le DVD pour obtenir directement le menu du film. Les appareils disposent tous d’un pavé directionnel de quatre touches avec un bouton de validation, utile pour naviguer dans les menus. À l’exception de Panasonic, les fabricants livrent une télécommande, mais seules celles de Philips et Toshiba donnent entière satisfaction. Parmi les reproches aux autres marques, citons une mauvaise organisation des touches, qui peuvent aussi être trop petites ou trop dures.Lors de la lecture d’un DVD, les lecteurs se révèlent plutôt silencieux (les modèles de Peekton et Sigmatek sont légèrement au-dessus de la barre des 30 dB, ce qui reste acceptable). Si ce n’est le lecteur signé Lenco, les haut-parleurs intégrés délivrent dans l’ensemble un son correct, voire très bon pour Panasonic et Philips. Dans un environnement bruyant ou si vous ne souhaitez pas importuner vos voisins, branchez un casque ou des écouteurs (livrés sur cinq de nos modèles). Reste l’écran, qui représente le maillon faible de cette catégorie d’appareils.

Un manque de réactivité

Nous avons constaté des problèmes de luminosité, de contraste et de rendu des couleurs. Par rapport aux écrans actuels des ordinateurs de bureau, ceux des lecteurs portables génèrent des temps de réponse très élevés (de 23 à 53 ms, contre moins de 10 ms pour un moniteur informatique). Vous allez donc peut-être constater des effets de traînées dans les films comportant des séquences d’action ou des déplacements rapides de caméra. En outre, il sera difficile de regarder un film à plusieurs, car les angles de vision sont dans l’ensemble assez restreints : seul le modèle de Philips dépasse les 60 degrés en horizontal. Néanmoins, vous pouvez brancher le lecteur sur un téléviseur, car tous sont dotés d’une sortie vidéo. Hélas, cette sortie de type composite procure une qualité d’image très moyenne.

🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.


François Bedin