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J.D. Edwards cible la mode avec son ERP OneWorld

Numéro quatre du marché de l’ERP, l’éditeur américain poursuit sa stratégie de verticalisation de son offre OneWorld en visant un nouveau secteur, celui de la mode. Il en profite pour optimiser les performances de son progiciel grâce à l’outil Indepth, de Precise Software.

A la différence de SAP et de PeopleSoft, J.D. Edwards est largement orienté vers les PME, et procède, depuis sa création, à la déclinaison métiers de son progiciel de gestion intégré. Le résultat est un progiciel prêt à l’emploi, censé nécessiter moins de services pour sa mise en ?”uvre entre clients et fournisseurs.

Une initiative de la filiale française

Parmi les secteurs déjà ciblés, on peut citer l’automobile, l’énergie, les télécoms, les services financiers et la grande distribution. Aujourd’hui, l’entreprise complète sa panoplie avec le secteur de la mode, tant côté fabrication que côté distribution. Cette nouvelle corde ajoutée à un arc déjà bien fourni est le fait d’une initiative de la filiale française, qui a été prise en raison de l’importance des petites structures présentes dans l’Hexagone. Les développements ont été réalisés en partenariat avec Thalma Informatique, une SSII spécialisée dans les métiers de l’habillement. La nouvelle version intègre les spécificités fonctionnelles de l’activité ciblée à toutes les étapes de la chaîne de la valeur : conception, planification, production, gestion commerciale, logistique-distribution et support. Elle tient compte également des particularismes techniques du métier, comme les normes d’échange EDI définies par l’organisme Edintex.Sur ce marché, où, précise Gilles Lambert, responsable de la filiale française, “il n’y a pas de leaders, J.D. Edwards vise trois cents entreprises”. La distribution de OneWorld se fera conjointement par Thalma et J.D. Edwards France.

Vers une reprise ?

Par ailleurs, quelle que soit leur orientation (traditionnel ou objet), les systèmes informatiques se doivent d’être performants en communication. Or, le serveur d’applications, qui est désormais la pierre angulaire des architectures à trois niveaux, a tendance à être gourmand en ressources. Une mauvaise optimisation peut largement compromettre la capacité du système à supporter la montée en charge. D’où l’existence d’outils permettant à l’exploitant de mieux comprendre et d’optimiser le fonctionnement du système. Precise Software est justement spécialisé sur ce marché, et ses outils sont utilisés au niveau des serveurs de données et d’applications. OneWorld, qui constitue le socle autour duquel sont organisés les différents modules applicatifs (SCM, CRM, SRM, etc.), fonctionne notamment sur le serveur d’applications WebSphere, d’IBM. À ce titre, il bénéficie des fonctionnalités de l’outil I_, de Precise Software, et, en particulier, de son module Indepth.Comme beaucoup d’éditeurs de logiciels, J.D. Edwards a connu des moments difficiles. En 2001, son chiffre d’affaires s’est établi à 874 millions de dollars, en baisse de 13 % par rapport à 2000.Au troisième trimestre 2002, il fait, de nouveau, état d’une croissance de 9 %, certes modeste. “Mais notre entreprise est en bonne santé financière, affirme Gilles Lambert, nous n’avons pas de dettes à long terme, et bénéficions d’un pactole de 300 millions de dollars et une ligne de crédit non utilisée de 100 millions de dollars.” De quoi surmonter encore quelques tempêtes…

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Pierre Slickerman