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iPlanet, nouveau bâtisseur de places de marché

Annoncé pour l’automne, Market Maker offrira tout un ensemble de fonctions spécifiques aux transactions commerciales en ligne.

Il devient de plus en plus difficile de faire valoir son originalité chez les éditeurs de places de marché. C’est pourtant à cet exercice que s’est livrée l’ex-Alliance Sun-Netscape lors du salon Ground.zero3 qui réunissait, du 14 au 17 mai, à Boston, les “Net market makers”.Prolongement de l’outil de création de portails annoncé il y a quelques semaines, Market Maker est une plate-forme de création de places de marché. Elle exploite les logiciels d’infrastructure et de commerce électronique d’iPlanet. Et, à ce titre, elle bénéficie de la robustesse des serveurs maison. Un facteur essentiel, car “les places de marché devront traiter des millions de transactions par jour”, prévient Mark Tolliver, président d’iPlanet.

L’éditeur vise les places de marché généralistes et verticales

Market Maker apporte en plus des fonctions spécifiques aux places de marché : consolidation de catalogues entre fournisseurs, gestion dynamique des prix (enchères, contre-enchères, etc.), négociation (devis, par exemple)… Pour se distinguer de la concurrence, iPlanet mise aussi sur l’intégration de ces différents services. “Un client pourra, par exemple, effectuer une première sélection des fournisseurs sur devis, puis recourir aux enchères pour faire baisser les prix”, explique Frédéric Bonnard, directeur marketing du produit.Toutefois, iPlanet n’a pas la volonté de proposer une solution verrouillée. L’éditeur vise à la fois les places de marché généralistes et verticales. Les premières exigent une souplesse de personnalisation ; les secondes doivent s’adapter aux contraintes de leur secteur.Avec Market Maker, iPlanet considère que la moitié du chemin est fait. Mais l’animateur de la place de marché ne coupera pas à une phase de développement qui peut s’étendre sur plusieurs mois.Enfin, contrairement à Commerce One, iPlanet n’entend pas se payer sur les transactions. Il préfère se cantonner à son rôle d’éditeur de logiciels, qui lui évite de concurrencer ses partenaires.

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Olivier Roberget