Passer au contenu

iPad Air, les premiers résultats de tests, comparés

Le nouvel iPad est désormais disponible. Plus fin, il l’est sans discussion. Plus puissant, nous avons voulu nous en rendre compte par nous mêmes. Voici le fruit de nos premiers benchs, qui comparent principalement l’iPad 4 Retina et l’iPad Air.

Avant que nous ne mettions son autonomie à rude épreuve pour vérifier que le cap des dix heures est toujours maintenu, nous avons d’ores et déjà fait tourner une série d’outils de tests sur l’iPad Air.

Petits rappels

Pour ceux qui auraient raté les épisodes précédents, rappelons que cette cinquième génération de tablette d’Apple a vu son facteur de forme fortement affiné, allégé et étréci. Pour autant, la dalle Retina conserve sa diagonale de 9,7 pouces et sa résolution de 2048×1536 pixels à 264 pixels par pouce. Ce n’est plus la meilleure dalle pour une tablette, mais elle s’avère toujours aussi plaisante, très lumineuse (437 cd/m2) et contrastée (1040:1). D’autant que les bordures 43% plus fines semblent la mettre en valeur, rien que pour nos yeux.

A l’intérieur, on trouve la puce A7. Comme lors de l’annonce de l’iPhone 5s, en septembre dernier, cette puce est donnée par Apple pour être deux fois plus performantes pour les parties CPU et GPU, processeur et puce graphique.

Processeur plus performant

Si l’appellation est identique, le processeur intégré dans l’iPad Air est légèrement plus rapide que celui présent dans le dernier smartphone à la pomme. Il est ainsi cadencé à 1,39 GHz, contre 1,29 GHz sur l’iPhone 5s. Un choix qui s’explique sans doute par la nécessité d’assurer une fluidité d’affichage et d’action sur un écran bien plus grand.

A noter également que là où l’iPad 4 Retina embarquait un PowerVR SGX 554 pour la partie graphique, ce nouvel iPad, comme l’iPhone 5s, embarque une puce graphique maison, identifiée par nos outils de tests comme Apple A7 GPU. Apple continue donc de prendre son destin en main et travaille à l’élaboration de puces ARM fortement optimisées.
D’ailleurs, après une première vague d’embauche en avril dernier, Apple vient d’ouvrir toute une nouvelle série de postes au recrutement à Orlando, en Floride. C’est là-bas que se trouve une partie importante des ingénieurs chargés du développement des processeurs d’Apple. Qualcomm, qui a glissé son module 4G dans les derniers iPhone et iPad a également des bureaux à Orlando.

Coefficient variable

Quoi qu’il en soit, lors de nos tests, le facteur 2x n’a été pas systématiquement atteint. Bizarrerie des tests, l’iPad Air s’est quelques fois montré un petit peu moins performant que son aîné, mais bien souvent, il le devance de la tête et des épaules. En terme de puissance brute, test avec Linpack, l’iPad Air est 2,63 fois plus performant que l’iPad 4 Retina. Avec Geekbench 3, le Air frôle de très prêt le multiplicateur x2 en termes de performance des cœurs du processeur. Côté graphique, le rendu OpenGL ES 3.0 bénéficie de la puissance de la puce A7, avec un nombre d’images par seconde environ 1,5 plus important.

En définitive, sans grande surprise, oui, l’iPad Air, en plus d’être plus fin et léger, est également bien plus puissant. Il bénéficie en sus d’un nombre croissant d’applications optimisées pour le 64 bits, même si son gigaoctet de mémoire ne devrait pas permettre le déclic qui changera la vie de l’utilisateur. L’iPad Air se révèle également plus puissant que l’iPhone 5s, ce qui est en soit une bonne nouvelle. Cela signifie en effet qu’en augmentant très légèrement la fréquence de sa puce Apple peut non seulement compenser une taille d’affichage plus importante mais également offrir plus de puissance, pour des usages plus exigeants que la simple consultation d’informations. Car, Apple, autant pour justifier l’existence de deux formats d’iPad, que pour marquer sa position face aux Surface et autres concurrents, clame avec de plus en plus d’insistance que les iPad sont des appareils qui peuvent également servir à produire du contenu et plus seulement à le regarder.

Sur ce point la gratuité des applications iLife et iWork (et l’ouverture d’iWork dans le cloud) est un bon pas vers une « professionnalisation » des iPad. Etonnamment, Apple ne propose pas de Smart Cover avec clavier, comme le fait Microsoft pour ses Surface. Ce sera sans doute pour une prochaine génération.

A lire aussi :
Notre dossier pour tout savoir sur les nouveaux iPad

🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.


Pierre Fontaine