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Internet, vide-greniers favori des Français

Selon une étude BVA, la majorité des ventes d’occasion est réalisée en ligne, au détriment des petites annonces traditionnelles.

Un Français sur trois a acheté un objet d’occasion au cours des douze derniers mois. Et, de plus en plus souvent, c’est sur Internet qu’il a trouvé son bonheur. C’est ce que révèle une étude (1) publiée
mardi 27 mars par BVA et réalisée pour le compte du
réseau de dépôts-ventes Troc de l’île.Accessible 24 heures sur 24 et sept jours sur sept, la Toile est devenue le vide-greniers favori des Français. Selon BVA, 43 % des ventes et 53 % des achats d’occasion ont été réalisés en ligne au cours de
l’année 2006. Les dépôts-ventes représentent un quart des transactions (achats et ventes), tandis que les vide-greniers et les puces séduisent 26 % des acheteurs et 18 % des vendeurs. Quant aux petites annonces traditionnelles,
avec 21 % des ventes et 12 % des achats, elles sont en perte de vitesse. C’est clairement le secteur le plus menacé à l’avenir, d’après l’institut de sondage.Parmi les objets les plus prisés sur ce marché de l’occasion, les produits culturels reviennent le plus souvent (32 % des achats), juste devant le matériel informatique (24 %) et les antiquités (22 %).

Le Web, moins fiable ?

Les sites spécialisés dans la vente d’occasion, comme eBay, Price Minister ou 2xmoinscher.com, auraient donc un bel avenir devant eux : 71 % des personnes interrogées estiment d’ailleurs que leur rôle va
s’amplifier dans les prochaines années. Selon eux, Internet est plus pratique, plus rapide, plus simple que les canaux traditionnels et offre davantage de choix.En revanche, ils ne sont que 22 % à estimer que le Web est plus sûr. La sécurité et la fiabilité des achats restent les principaux freins à un développement plus rapide du marché de l’occasion en ligne. Pour le vendeur, il y
a la crainte de ne pas être payé, tandis que l’acheteur a peur de ne pas être livré.Autre limite du commerce virtuel : l’impossibilité pour le client d’examiner et de toucher l’objet prisé. Chez Troc de l’île et ses quelque 171 dépôts-ventes répartis dans l’Hexagone, on y
voit évidemment une bonne raison d’espérer.(1) Etude réalisée à la fin février 2007 auprès d’un échantillon représentatif de la population française et composé de 1 000 individus âgés de 15 ans et plus.

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Stéphane Long