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Internet veut s’envoyer en l’air

La nouvelle bataille du Net se situe cette fois dans les airs, et plus précisément dans les avions. Les deux principaux constructeurs d’aéroplanes, Boeing et Airbus,…

La nouvelle bataille du Net se situe cette fois dans les airs, et plus précisément dans les avions. Les deux principaux constructeurs d’aéroplanes, Boeing et Airbus, se livrent depuis peu une guerre sans merci pour équiper leurs appareils d’accès à Internet. Sans doute un nouvel argument de vente. Payant, si l’on en croit le dernier salon du Bourget, place de marché des avionneurs. Ainsi, Airbus a signé 155 commandes d’avions, et Boeing seulement 3. Doit-on y voir la suprématie de l’avionneur français pour la gestion de l’IP sur son rival américain ? À voir. Airbus a choisi de ne proposer que l’accès aux e-mails, jugeant sans doute superfétatoire le surf sur Internet à 10 000 mètres de hauteur. Pour sa part, Boeing livre un accès à Internet complet, avec un débit honorable de 1,5 Mbit/s et 56 kbit/s garantis. Seul hic, le service fourni dans les avions de Boeing sera facturé environ 170 F ht (26 €) par heure. Plus raisonnable, côté Airbus, la connexion, annoncée initialement à 125 F ht (20 €) environ, devrait s’élever à un peu plus de 40 F ht (6 €) par heure. Certes, c’est nettement plus onéreux que la plus chère des connexions terrestres, vendue près de 14 francs de l’heure, mais la cible visée est, sans surprise, celle des hommes d’affaires, ceux qui ont les moyens, notes de frais aidant, de surfer au-dessus des nuages. Toujours est-il qu’en pouvant consulter leur courrier en lair, les clients de ces futurs services ne rateront pas leur correspondance.

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Christophe Le Péru