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Internet lave plus blanc ?

Selon un récent rapport du Groupe d’action financière sur le blanchiment des capitaux (Gafi), le Web est particulièrement propice au blanchiment de capitaux d’origine douteuse. Créé par le G-7 de Paris en 1989, le Gafi compte aujourd’hui vingt-six pays membres, dont la France.

Dans leur rapport, les experts du Gafi expriment des craintes sur la transparence des transactions en ligne, tout en reconnaissant n’avoir rencontré que ‘ peu de cas, voire aucun, de services bancaires en ligne utilisés à des fins de blanchiment de capitaux ‘. Seul le Danemark ose mentionner l’existence d’un site Web (spécialisé dans le blanchiment d’argent), qui utilisait le nom d’un établissement financier renommé pour attirer sa clientèle et masquer ses activités.
Cependant, l’expérience américaine, souvent pionnière en matière d’Internet, incite à la prudence. Les Etats-Unis rapportent que près de 30 % de leurs institutions financières possédent déjà un site Internet, selon le document, les services allant de la simple vitrine au paiement des factures ou encore à la collecte de dépôt. La principale préoccupation du Gafi tient au fait que, sur le Web, il n’existe pas, pour l’heure, de moyen absolu de vérifier l’identité d’un individu qui accède à un compte bancaire en ligne.
Les experts de cette organisation préconisent de réserver les transactions en ligne aux titulaires dun compte ouvert de façon classique. Une prise de position frappée au coin du bon sens.

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La rédaction