Passer au contenu

Intel planche sur la recharge électrique sans câble

Des chercheurs du groupe américain ont présenté un technologie qui devrait à terme permettre de recharger son téléphone portable sans fil et par induction magnétique.

La transmission d’énergie sans fil par simple induction magnétique. En anglais la ‘ WiTricity ‘ (comprenez Wireless
Electricity
ou électricité sans fil). L’idée en soi n’est pas nouvelle. Depuis plusieurs années, quelques sociétés comme Powermat,
Fulton Innovation, Wildcharge ou Wipower étaient déjà à pied d’oeuvre. Mais cette fois c’est le numéro un mondial des semiconducteurs, Intel, qui est sur la brêche.A l’occasion de l’Intel Developer Forum qui vient de se tenir à San Francisco, des chercheurs ont expliqué qu’il était désormais possible de transmettre 60 watts sur une
distance de moins d’un mètre, et ce, par induction magnétique. Les recherches d’Intel sont basées sur des travaux conduits au MIT (Massachussets Institute of Technology) par le physicien Marin Soljacic, pionnier de la transmission d’énergie sans
fil.Intel affirme avoir amélioré l’efficacité du système. La déperdition d’énergie, habituellement de l’ordre de 50 % avec ces dispositifs, aurait été ramenée à 25 %.

Une technologie prometteuse

Les répercussions que pourrait avoir une telle technologie dans notre vie quotidienne sont intéressantes. C’est un ordinateur portable, un téléphone mobile, un baladeur, dont on pourrait recharger la batterie sans fil ni câble,
simplement en le posant sur une surface équipée. Les restaurants, les transports en commun, les lieux publics, pourraient ainsi être équipés de stations de recharge.La solution suppose cependant que les appareils électriques soient eux aussi équipés d’une puce permettant la recharge à distance. Ce qui n’est pas une mince affaire, surtout si plusieurs technologies sont en concurrence. De son côté,
Intel estime que ses recherches ne devraient pas se traduire par des applications concrètes avant plusieurs années.

🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.


Philippe Crouzillacq