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InfoSec 2002 : démocratiser la sécurité informatique

Les fournisseurs, cabinets de consultants et intégrateurs n’ont cessé, pendant les trois jours du salon InfoSec, de répéter que la sécurité des systèmes informatiques n’était pas seulement l’apanage des grands comptes.

” La sécurité informatique, c’est facile ! ” A InfoSec, les prospects et autres visiteurs étaient prévenus. Les professionnels du milieu avaient mis l’accent sur le pragmatisme. Plus question de faire peur aux clients avec de la technique à n’en plus finir.Le 16e salon de la sécurité des systèmes d’information et des communications recélait un large panel de solutions. Depuis le rebootage des serveurs à distance (Network Industrial) jusqu’à l’attribution des certificats électroniques pour les professions libérales réglementées (CertEurope), en passant par l’installation d’un proxy unique de décryptage (ZenCod) ou par le reporting distant d’intrusions réseau.Dans les stands d’InfoSec 2002, la clé USB Token, de Rainbow Technologies (qui, associée à la biométrie, a donné l’ iKey SuperToken), s’est imposée dans de nombreuses solutions, tout comme le standard SSO (Single Sign-On).Quant à la biométrie, elle s’est faite discrète puisque réduite à seulement deux exposants, dont le français Zalix. La société a notamment présenté des cartes PCMCIA de reconnaissance d’empreintes digitales réduites pour la protection des postes nomades. Sur son stand, on trouvait aussi la solution PDALock, qui sécurise l’accès aux assistants personnels numériques par reconnaissance de la signature manuscrite.

La sécurité est une affaire de bon sens

Mais, plutôt que cette mise en avant des produits, les cabinets de consultants préféraient jouer la carte de l’intégration de la sécurité à tous les niveaux, et surtout, adaptée à chaque société.” Le dernier cri en matière de chiffreur IP ou une immobilisation des serveurs pendant trois jours pour installer un pare-feu ne servent à rien si n’importe qui peut se balader tranquillement dans votre entreprise “, prévient un responsable de Nexus, consultant et intégrateur de technologies de sécurisation.Les acteurs du salon auront au moins tenté de persuader les directeurs sécurité et autres responsables qu’avec peu de moyens toutes les sociétés sont en mesure de s’équiper. Sans doute reste-t-il dabord à vérifier que le personnel de ménage ne possède pas un double des clés de la salle des serveurs ou que les employés cessent de mettre des post-it avec les mots de passe sur leurs écrans !

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Geoffrey Bansard