Passer au contenu

Infogrames distribue ses applications sur ses trente sites mondiaux

L’intranet de l’éditeur de jeux vidéo s’appuie sur un réseau privé virtuel et XML pour assurer performances et évolutivité du système.

Business Zone, l’intranet de l’éditeur de jeux vidéo Infogrames Entertainement, répond au défi que le groupe s’est fixé : mettre à la disposition de ses deux mille quatre cents collaborateurs répartis sur trente sites mondiaux toutes les applications utiles à leur activité. Il existait déjà au sein de la firme une application juridique en mode client-serveur, partagée par tous. Mais elle s’est révélée, d’une part, très insuffisante avec sa bande passante limitée à 64 ou 128 Kbit/s et, de l’autre, trop chère en télécommunications et en maintenance. Avec l’intranet Business Zone, c’est tout un panel d’applications qui est proposé aux employés. Les activités du département juridique et la gestion des contrats entre Infogrames et ses partenaires en font, bien sûr, partie. Mais aussi le suivi financier des engagements liés aux contrats et celui des coûts de production des jeux. De nombreux renseignements concernant la sortie des jeux entrent aussi en ligne de compte : plates-formes supportées, pays, disponibilité chez les revendeurs, etc. Pour d’évidentes raisons de performances, le système repose sur un réseau privé virtuel. Fourni par Infonet, il assure un débit compris entre 128 et 256 Kbit/s. Le système a été conçu et développé par la SSII française Cosmosbay. “Nous avons mis en place une architecture à trois niveaux évolutive pour prendre en compte la répartition géographique et l’évolutivité d’Infogrames “, explique Jean-Christophe Bernadac, directeur technique de Cosmosbay. Clients légers équipés d’Internet Explorer 5, serveurs Web IIS de Microsoft sous Windows NT et SGBD Oracle 8 constituent le cocktail technologique de Business Zone.
Pour garantir de bons temps de réponse, Cosmosbay a fait appel à XML de façon à optimiser le transit des données dans la bande passante du réseau privé virtuel. Celui-ci n’est sollicité que pour les échanges de données entre les différents niveaux de l’infrastructure à travers des messages XML. La SSII a d’abord cherché à optimiser le volume des données échangées. C’est pourquoi les messages XML transportés ne concernent que les informations strictement nécessaires au métier du collaborateur qui se connecte. Il a ensuite fallu réduire le nombre d’échanges. Cosmosbay y est parvenu grâce à la structure hiérarchique des messages XML, qui permet, en un seul échange, de récupérer l’ensemble des informations nécessaires à une transaction. Pour mettre à jour un contrat, par exemple, un seul message récupère toutes les données pour les transmettre à l’utilisateur.
Après mises à jour et modifications, c’est à nouveau un message unique qui renvoie les données dans la base Oracle 8. Mais la description avec XML de tous les services offerts par l’ensemble des applications devrait également en simplifier la maintenance et l’évolution .

🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.


smaïla Sarr