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Indice boursier des valeurs technologiques, médias et télécoms

Vers un point d’inflexion ?Va-t-on enfin assister à un ajustement entre les bons indicateurs économiques ?” la reprise américaine notamment ?” et un retour vers une…

Vers un point d’inflexion ?

Va-t-on enfin assister à un ajustement entre les bons indicateurs économiques ?” la reprise américaine notamment ?” et un retour vers une tendance boursière à la hausse ? Si les marchés attendent peu de surprises des résultats semestriels, ils anticipent ceux du troisième trimestre avec espoir, conscients que les chiffres de la première moitié de l’année sont déjà plombés par les contre-performances du premier trimestre. Des progressions de bénéfices se traduiraient par un signal fort de reprise des marchés. Encore faut-il que l’opacité des comptes des entreprises cesse. La sincérité des bilans est une condition nécessaire mais pas forcément suffisante au salut des marchés financiers.

Déception sur déception

L’indicateur relatif aux valeurs internet est sans surprise. Il a enregistré la baisse la plus accentuée depuis le 2 janvier 2002 (-39 %). Le panel des grandes dot-com internationales a pâti de la défiance des investisseurs pour certains modèles d’affaires, consolidée par les déceptions des résultats des entreprises. À Paris, le palmarès des plus fortes baisses révèle une série de titres en véritable perdition : Kahiloa (-92 %), Cryo Networks (-74 %), Consors (-71 %), Artprice et Integra (-70 %), Hi Media (-68 %). Les progressions, elles, s’étagent entre quelques points, avec tout de même +13 % pour Orchestra-Kazibao.

Dans l’?”il du cyclone

Après cinq années d’euphorie, le secteur des SSII se retrouve dans l’?”il du cyclone en raison du ralentissement économique. La variation de l’indice est de -36,6 % depuis le début de l’année. Les baisses sont spectaculaires : Cap Gemini (- 52 %) Altran (-51 %) Transiciel (- 42,3 %). Un autre secteur cyclique mal orienté est celui du secteur des semi-conducteurs. La chute de cours n’affecte pas que les poids lourds de la cote comme ST Microelectronics (-29 %) mais aussi des valeurs moyennes du Nouveau Marché à la tête de technologies de pointe comme Soitec (-57 %) ou encore Memscap (- 50 %).

Sursaut européen

Le secteur des télécoms (-37,9 % depuis janvier) a été sanctionné en raison de son fort taux d’endettement. Les agences de notation sont en grande partie responsables de la déconfiture de nombreux opérateurs. Mais, il faut souligner le récent sursaut de France Telecom depuis que l’État français a plus ou moins directement réitéré son soutien à son PDG Michel Bon. La chute du cours en Bourse depuis le début de l’année atteint -68 % contre -44,7 % pour Deutsche Telecom. L’opérateur espagnol Telefonica résiste bien (-2,1 %) malgré son exposition à la crise argentine. British Telecom reste stable.

Casse limitée

Entre les espoirs de reprise économique, qui profiteraient vite au marché publicitaire et l’engagement des valeurs médias dans les secteurs technologiques, le compartiment a peiné à limiter la casse (-35 % depuis janvier). Alimentée par des situations spéciales (Vivendi Universal, -71 %), et par la déroute du jeu vidéo (Ubi Soft, -57 %, Infogrames, -68 %), la liste des baisses dépasse de loin celle des hausses, surtout soutenue par des valeurs défensives (Millimages, +36 %, Carrère, +25 %, Gaumont, +27 %). Le match TF1/M6 tourne à l’avantage de la Une (-1 %), la chaîne du Loft ayant lâché 25 % depuis le 2 janvier.

Jusqu’à quand ?

Le Nouveau Marché poursuit sa glissade. Un quart des valeurs de ce compartiment dédié depuis 8 ans aux valeurs de croissance sont en déshérence et, telles Com 6, Itesoft ou Cybersearch, Optims, sont reléguées au rang de penny stocks. En effet, leur cours oscille autour de 1 euro et que leur volume des transactions est réduit à son étiage. Signalons cependant de belles performances depuis janvier comme Millimages, Carrère, Genset et Linedata Services.

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La rédaction