Passer au contenu

IBM relance WebSphere

L’entreprise ajoute plusieurs modules à son serveur d’applications Et débloque 1 milliard de dollars pour multiplier les partenariats

Encore une fois WebSphere (lire p. 35), qui n’était à l’origine que le serveur d’applications d’IBM, s’enrichit de nouveaux composants, dont Portal Server 1. 0, outil de création de portails fondé sur le logiciel de travail de groupe Raven, Personalization 1. 0, un ensemble de technologies pour personnaliser les contenus des sites, et Edge Server 1. 0, un serveur de cache et de répartition de charge. Mais surtout, IBM investit 1 milliard de dollars destinés à assurer la formation des partenaires et des intégrateurs et à recruter en interne un millier d’employés. “WebSphere désigne désormais l’ensemble des logiciels Internet d’IBM. Depuis 4 ans, nous incitons nos clients à se tourner vers le e-business, aujourd’hui, il s’agit de gagner de l’argent avec l’activité web”, explique Jocelyne Attal, vice-présidente chargée du marketing de WebSphere chez IBM. La gamme a donc été segmentée en trois : Foundation pour WebSphere Appli- cation Server et MQSeries, Foundation Extensions pour les services et outils intégrés, et Application Accelerators pour Domino, Commer ce Suite, etc.

Miser sur l’intégration

Cet ambitieux programme se définit en trois mots clés : développeurs, partenaires et intégration. Pour Jocelyne Attal, “réussiront demain sur Internet ceux qui sauront intégrer les applications les plus diverses”, et de rappeler que les 100 plus importantes entreprises présentes sur Internet ont dépensé l’an dernier 16 milliards de dollars (17 milliards d’euros) en intégration. Cette volonté se traduira par l’ajout dans WebSphere d’outils appropriés. IBM table sur ses partenaires, SSII et VAR, ISV pour assurer la diffusion de sa plate-forme, et veut largement séduire les développeurs qui, selon Jocelyne Attal, “sont souvent ceux qui prennent les décisions technologiques”.Quelle entreprise ne se rallierait à l’ambition d’IBM ? Quels partenaires iraient contre des propositions de formation et d’assistance ? Sur ces deux points IBM a sans doute raison. Reste que, pas plus que ses concurrents, le géant de l’informatique n’est aujourd’hui en mesure de prouver la rentabilité des activités Internet pour l’entreprise. Ce qui serait plus efficace que tous les discours marketing.

🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.


RENAUD BONNET